Autiste aperger, indigo

Je suis née autiste asperger, même si en 1967, cette trame ne mettait pas vraiment de mots sur ce type de pathologie. Mes trente premières années furent donc un calvaire, notamment à l'école, où je fus souffre douleur, années après années, considérée comme inapte voire débile. Je faisais de fréquentes tentatives de suicides, sans arriver à comprendre comment fonctionnait le collectif, les interactions relationnelles entre les individus, mon corps physique, pour lequel je ressentais une véritable répugnance. J'ai toujours connu la moquerie, le rejet, le jugement, et surtout une certaine agressivité, ma perception du réel étant différente pour le moins :)

Ce n'est qu'aux alentours de mes quarante ans que j'ai commencé à utiliser mon potentiel autistique : une arborescence neuronale spécifique qui me permettait de faire des liens quantiques, là ou un humain normal, ne perçoit rien (je trouvais des réponses là ou ce monde ne se pose même pas de questions). J'avais toujours structuré un monde intérieur absolument colossal, mais durant mes jeunes années dans cette dimension, je n'avais pas conscience de ce que je faisais instinctivement

Je suis/je fus une autiste asperger métaphysicienne exclusivement : comme tous les autistes, j'ai sélectionné une seule compétence et n'ai fait que cela, jour et nuit. J'avais cependant mis en place un protocole individuel afin de me débrancher en fin de journée, mon cerveau programmant 24h/24h.

Ne pas oublier que l'esprit (ou l'observateur), celui qui fabrique du karma, est un principe autistique : lire ici. Lire également : les surdoués sont des êtres spirituels.

En 2022, je ne suis plus autiste dans le sens où je n'ai gardé que quelques traits  autistiques, mais qui ne sont aujourd'hui que des programmes utiles, plus des bloqueurs d'existence : je pense notamment à la lecture des données vibratoires de la trame, appelée également "collectif". L'autisme n'est plus qu'un outil hyper puissant et plus un état d'être, une souffrance, une anomalie, un handicap. Je gère avec intelligence cette partie de moi, car je la connais parfaitement bien : par exemple, si je dois me rendre à une soirée ou à un évènement, je demande à un/e ami/e de m'accompagner, afin de constituer un pilier d'ancrage dans la multitude : je ne sais pas vraiment ce que veux dire "s'amuser" dans ce monde, cela me déroute toujours un peu, j'ai donc besoin d'une construction énergétique spécifique (du code) afin de me fondre dans une trame qui active ce type d'énergie. A partir du moment où j'utilise un pilier d'ancrage, je peux m'insérer dans un groupe et me conduire de façon tout à fait naturelle et passe partout. Et puis, si je me présente, j'évoque mon arborescence autistique, car, ayant un rapport "à l'autre" atypique, j'annihile ainsi toute question, tout doute sur mon comportement : je ne suis pas froide, pas même timide, je n'exclus pas autrui, je gère simplement mon relationnel d'une façon énergétique avant tout.

Je fus également une indigo, je ne le suis plus non plus : ces termes (indigo, cristallin, autiste) sont des programmes avant d'être des mots, des principes neuronaux, que chacun peut modifier, voire ne plus utiliser, une fois que l'interface neuronale cérébrale est reprise en main par son "propriétaire" (MOI/moi/soi/toi) et que ces protocoles ne sont plus utiles.

Nous sommes d'abord nous-mêmes, tout ce qui nous caractérise provient de nous, donc nous pouvons modifier nos interfaces neuronales dès que nous le souhaitons, laisser derrières nous certaines caractéristiques aidantes un moment, mais handicapantes ensuite. J'ai tout pouvoir sur moi-même désormais, aucun mot, aucun programme ne me définissent, je me contente de les inventer, de les créer et de les utiliser, de les nommer. 

Donc oui, un autiste peut passer à autre chose et aller encore plus loin que sa programmation initiale déjà hors-norme, et porteuse d'une psyché quantique et plus karmique. Un autiste n'est pas une personne en situation de handicap, il est simplement équipé d'une arborescence neuronale qui lui permet d'intégrer sa dimension quantique (énergie, vibration) et la dimension du soi (en amont du collectif), avant le réel de séparation. Il n'y a donc pas "de plus en plus d'autistes", mais de plus en plus d'humains quantiques, qui vont avoir plus de facilités que nos ancêtres à maîtriser leur construction éthérique et physique. C'est aussi simple et positif que cela. 

A quoi sert une arborescence neuronale autistique ? A se mettre en relation avec la trame plutôt qu'avec des "gens". Entrer en relation avec des "gens", surtout quand il s'agit de collectifs, a toujours été difficile pour moi (cela pouvait aller jusqu'au malaise physique, jusqu'à l'évanouissement). Je réalise que désormais, lorsque j’émets et je pratique de la lecture de trame, je ne ressens plus cette crispation : les données sont incarnées par des "gens", oui, mais je passe d'abord par ces données, par la trame, et le rendu psychique n'est plus le même. Donc être "autiste", c'est une capacité à entrer en relation avec la trame, c'est avant tout à ce niveau-là que le vécu dimensionnel se réalise. Le reste, le rapport aux personnes/personnages qui habillent le code, ça devient hyper léger quand le principe de base est réinitialisé. Je ne me sens plus "autiste" en difficulté relationnelle, je me perçois comme un vaisseau branché en direct à la trame. A ce stade la notion de collectif ne me pose donc plus aucun problème et génère une nouvelle trame émotionnelle (oui, ma nouvelle humanité préserve ses émotions, mais disons que ces dernières ne s'appuient plus sur le doute, la peur, le monde extérieur).

Autisme spirituel : je vais parler de ce que je connais, donner ma perception de cette strate spécifique. L'autiste asperger ne vit pas son existence, il en étudie l'ossature énergétique, quantique, philosophique. Un autiste peut être un processeur d'observation (type la série young Sheldon) ou un sensitif comme moi : les émotions sont en lien avec mon étude, je n'en suis donc pas complétement "coupée". Un autiste se concentre sur le soi, donc il est parfois dépassé par sa propre structure individuelle, incapable de se préoccuper d'un autre "soi", d'entrer en relation. Donc je dirais que la multiplication de l'autisme, permet de saturer la trame de l’accession au soi, ce qui va permettre de dépasser cette zone d'apprentissage et de commencer à intégrer la fréquence du collectif, celle du "moi en nous". Si tu observes bien, tu verras que chacun est focus sur l'évolution de son soi universel, qu'il ne parle finalement que de lui, et que sans s'en rendre compte, il s'aime passionnément : il est empli de compassion pour lui, d'empathie...cette fin de cycle amplifie ce phénomène, notamment à travers la strate spirituelle qui permet aux aspirants de développer largement leur spectre autistique (concentration sur le soi uniquement), puisque le programme autistique accélère l'avènement du soi supérieur :) L'être spirituel ne va plus s'occuper que de son chemin d'émergence, il va essayer de comprendre sa place dans la trame et se surprotéger du monde dit "extérieur" :) Puis il devient complet, il est apte à insérer son "soi" dans un collectif : sans s'oublier lui-même, il est devenu tellement puissant, qu'il peut n'être plus qu'écoute et présence pour autrui.

Mesnet Joséphau-Charrier

2022

Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.