Fréquence du témoin / Se désimpliquer

C'est le mot, la vibration qui me caractérisent le plus : témoin. Je témoigne de ma reprogrammation neuronale, de ma reconfiguration psychique et physique. J'écris pour moi avant tout, c'est une façon de cristalliser mes propres données dans la matière. Mes 10 années d'écriture (2012-2022) sont une bible quantique individuelle, une série de codes enregistrés dans un verbe conscient. 

Je ne dois rien à personne dans cette dimension, car il n'y a personne, excepté MOI en nous : c'était le but de cette incarnation, que la personnalité dimensionnelle qui communique avec le concept de "l'autre" s'efface au profit de l'être réel, qui sait qu'il n'existe personne avec lequel communiquer (ou à qui enseigner), mais juste MOI la cellule originelle. Ainsi, le fait de n'être qu'un témoin me permet de ne pas avoir d'obligation de résultat : la trame/les gens qui me lisent 1, n'existent pas pour MOI/moi, et 2, dans cette seule dimension karmique où ils existent matériellement et psychiquement, ils/MOI doivent être autonomes, ils/MOI prennent ou ne prennent pas, cela ne me concerne pas. 

Je ne suis donc pas tenue d'expliquer mes propos, de décrypter ma vibration, d’argumenter, de prouver que je vis bien ceci ou cela. Le témoin s'allège donc de toute responsabilité face "aux autres", au monde extérieur, cela lui permet de se dégager de ce travail "d'aide dimensionnelle" et de se consacrer entièrement à la programmation directe de la/sa trame, sur une ligne de temps individuelle et plus collective : le témoin ne sauve personne, il avance pour lui-même. 

Je suis venue pour me transformer moi, pas "les autres". Je ne suis pas ici pour aider, éduquer, guider, juste pour muter, jouer avec MA propre création. Le paradoxe, lorsque je me centre uniquement sur mes propres protocoles d'évolution, que je réintègre ma propre vibration, c'est que j'impacte la trame/MOI, et dans cette dimension où "les autres" existent quand même, cela impulse de nouvelles données accessibles à tous/MOI

J'ai traversé le schéma "d'aide à autrui" (je fus thérapeute, "sachante", conférencière, j'ai beaucoup appris lors de cette étape). J'ai également travaillé l'équilibre entre don et argent, j'avais un statut me permettant d'être rémunéré lors de stages et autres formations, et cela aussi m'a beaucoup aidé : ce sont des paliers de conscience qu'il est nécessaire d'intégrer.

Mais désormais, je suis juste témoin de ma propre existence. Juste MOI face à moi.

Le texte/code de Michel Daw/MOI qui suit, est très impactant concernant cette fréquence spécifique de :  "l’homme n’est pas sur Terre pour enseigner à l’homme, il est sur Terre pour apprendre à savoir se désimpliquer..."

Mesnet Joséphau-Charrier

1er avril 2022

MOI = JE = nous = cellule originelle

 

Texte de Michel Daw, légèrement complété par mes soins, en vert :

L’homme n’est pas sur Terre pour enseigner à l’homme, il est sur Terre pour apprendre à savoir se désimpliquer...

Les hommes qui portent sur leurs propres épaules, pour ainsi dire, le poids de leur savoir, pour s'en désimpliquer, ils doivent le rendre par des structures qui semblent être des formes d'enseignements, mais qui n'en sont pas, en aucun cas.

Car l'enseignement n'est pas leur savoir réel, il n'est qu'une "forme" prenant vie à travers le verbe afin de le rendre accessible à autrui/eux-mêmes (uniquement dans cette dimension)...mais nous ne pouvons pas vibrer au savoir d'un autre, puisque chacun reçoit par vibration une pulsation nerveuse dans son cerveau et essaie par la parole et la communication de le rendre accessible par l'enseignement dit initiatique.

Autrement dit, l'enseignement et le savoir réel sont deux choses distinctes. Un homme qui sait par pulsation nerveuse dans son cerveau peut prendre des années à rendre son savoir accessible par l'enseignement, par la parole, mais ce qu'il dit n'a rien à voir avec ce qu'il sait de réel en lui, car le réel ne se communique pas par l'enseignement.

Un homme ne peut parler pour un autre homme. Et un homme qui parle ne doit jamais être pris au pied de la lettre, sinon c'est ici qu'entre en ligne de compte le phénomène d'adeptes, le phénomène d'interprétation où l'ego se fabrique une raison, une vérité, une croyance...

Et au court de sa propre désimplication face à ce qu'il pense croire, il intégrera ce que l'esprit (pas l'esprit, l'ETem/MOI) en lui sait déjà, car pour intégrer, l'ego devra apprendre à se désimpliquer.

En se désimpliquant, l'ego brise l'égrégore et devient plus intelligent pour lui-même et non jamais face à l'initié ou à l'élève en recherche d'enseignement. Et ceci est extrêmement important, sinon l'histoire se répétera toujours parmi les adeptes et les fanatiques.

Et lorsque l'ego en arrive à se désimpliquer, nous pouvons dire que l'initié est devenu libre...

Donc, l'initié peut alors parler librement, il peut commencer à rendre son savoir par l'enseignement, c'est-à-dire ce qui peut être prononcé et dit par la parole (et en réalité c'est tellement peu), sans que son savoir crée des égrégores individuels ou de masses dans le monde de ceux qui ne sont là que pour retirer de l'enseignement...

L’INITIE PARLE TOUJOURS POUR LUI SEULEMENT

Mais ce qu'il dit devient pour autrui une forme d'enseignement, parce que nous les hommes n'en savons pas plus.

Alors, nous nous construisons facilement et rapidement des formes d'interprétations philosophiques de l'enseignement, lorsqu'en réalité nos interprétations n'ont rien à voir avec le savoir.

Puis à partir de nos interprétations, nous créons des réseaux de connaissances philosophiques qui deviennent l'échiquier social où se rassemblent ceux qui n'ont réellement rien à dire, sauf se démontrer entre eux, par comparaison intellectuelle, qu'ils n'ont vraiment rien saisi.

Ils n'ont rien saisi de ce qui est du savoir réel (vibratoire/MOI) derrière les mots et l'enseignement. Les connaissances et la gazette philosophique deviennent leur seule mesure face à une autre personne, car nous aimons prétendre que nous évoluons et intégrons face à l'autre, face à ce que les autres ont à dire, et ainsi le fossé s'élargit et le jeu du miroir et de ses effets psychiques et psychologiques maintient les êtres dans l'ignorance et dans l'abus d'eux-mêmes, jusqu'à ce que l'enseignement ait été totalement dévoré.

Que reste-t-il des enseignements dans les faits réels ?

Rien, absolument rien, car l'enseignement ne représente que la forme communiquée du savoir par la personne qui de l'intérieur est placée en état de choc vibratoire pour sa propre désimplication.

DONC PLUS IL ENSEIGNERA, MOINS IL SE DESIMPLIQUERA.

Mais nous croyons tellement à l'enseignement que nous reprenons à notre compte ce que dit l'initié qui se désimplique d'abord par vibration et ensuite par sa parole, et selon notre caractère et notre implication, nous en faisons notre propre initiation.

Mais tôt où tard, nous allons devoir nous désimpliquer à notre tour.

L'homme n'est pas sur Terre pour enseigner à l'homme, il est sur Terre pour apprendre à savoir se désimpliquer. Plus il se désimplique, plus il devient son propre canal à lui-même.

Plus il est canal, moins il est fanatique du contact.

Donc, l'initiation n'est plus la porte de sortie, car il a appris finalement à la toute fin à ne plus entrer dedans pour aller se mesurer, en tant qu'intelligence, avec l'intelligence qui coule en lui et qui est lui.

Certains se mettent eux-mêmes en initiation face à eux-mêmes lorsqu'ils se croient inconsciemment porteurs de l'enseignement, d'un enseignement qui n'est pas eux, mais celui du passage sur le plan matériel d'une autre personne ou d'autres personnes qui sont simplement venues se désimpliquer, car leur temps était arrivé.

Pour être un jour un homme dit nouveau, un surhomme, il faudra cesser de prendre au sérieux le passage des initiés qui traversent le plan matériel pour venir se libérer eux-mêmes de leur propre incarnation et finalement savoir se désimpliquer eux-mêmes.

Il serait intéressant d'observer la personne lorsqu'elle parle, je parle ici de l'initié ou de l'instructeur qui livre un enseignement pour se désimpliquer.

Il serait nouveau de remarquer combien l'enseignement libère celui qui parle, et combien nous les hommes prenons sur nos propres épaules cet enseignement comme une initiation personnelle qui nous est donnée et combien nous essayons de toutes les manières de la vivre presque au pied de la lettre, comme un enseignement…

Donc, l'initié ne peut libérer l'homme, car l'homme se place lui- même en initiation devant l'enseignement.

Nous croyons, nous les hommes, que lorsque l'initié parle, il nous aime et nous donne un enseignement, alors qu'en réalité il se désimplique de l'énergie de son savoir en se le communiquant à lui-même.

Et par le fait même, il s'intègre lui-même avec lui-même, et non avec le savoir qui vient vers lui ou par rapport à l'enseignement qu'il semble communiquer. Ainsi, il ne souffre pas de ce qu'il sait et de ce qu'il dit, puisque en réalité, il sait qu'il ne partage aucun enseignement avec personne mais seulement avec lui/MOI-même.

Ce savoir, il devra le vivre seul avec lui-même dans son corps et dans ses centres, avant de pouvoir oser s'en désimpliquer par la parole, pour finalement intégrer cette contre-partie de lui-même dite cosmique et universelle.

Mais sa parole devient pour autrui une forme d'enseignement, car les hommes aiment croire ces choses-là, et ils reçoivent cette forme de désimplication de l'initié comme un enseignement qui laisse croire aux hommes que tel est le chemin à suivre, parce que l'initié l'a verbalisé ainsi, selon le caractère de sa colère contre les forces.

Nous ne réalisons pas, nous les hommes, que l'initié est en colère, que l'homme qui parle vraiment, je dis bien vraiment, à partir de la vibration de son savoir, est en colère. Et cette colère provient de son système nerveux qui est mis en vibration par le savoir qui vient et qui descend vers lui dans son cerveau, et il n'a pas le temps de faire un transfert psychologique lorsqu'il parle, de traduire psychologiquement pour le commun des mortels.

Et le commun des mortels appelle ça un enseignement, au lieu de voir le feu de l'énergie de la colère qui passe en lui dans son cerveau. Et il est évident que les hommes ne peuvent contenir cette énergie mentalement, car ce n'est pas leur affaire, c'est l'affaire de celui qui se désimplique en parlant.

L'initié se désimplique de l'énergie qui lui donne son savoir en l'extirpant par la parole. Mais les personnes qui l'écoutent s'impliquent dans les mots prononcés et croient que c'est ça l'enseignement. Et leur implication les propulse vers des interprétations spirituelles, supramentales, philosophiques, psychologiques, et elles en font des formes psychiques de développement qu'elles appellent leur évolution ou leur cheminement individuel. Puis elles tenteront de se rassembler pour en discuter et essayer d'apprendre l'une de l'autre, ou pour se mesurer, ou encore pour se situer par rapport à l'autre dans le but d'intégrer... quoi ?

MICHEL DOW 

 

Texte de Charlotte Hoefman, posté sur fb en décembre 2022 :

TRANSMETTRE LA SAGESSE SANS L'ENSEIGNER, TOUT UN ART ✨
La Vie passe à travers tout : des livres, des outils, des techniques, des séminaires, des personnes, des situations, pour nous transmettre une forme de sagesse.
Lorsque la Vie passe à travers quoique ce soit, elle ne s'approprie rien, elle passe silencieusement et repart silencieusement. La Vie n'attend pas d'être remerciée pour réaliser son Oeuvre à travers vous.
La Vie ne se revendique pas de telles ou telles découvertes, techniques, enseignements, connaissances, elle s'infuse en notre sein sans avoir besoin de se faire voir, sans avoir besoin d'être reconnue, applaudie ou félicitée pour tout ce qu'elle nous apporte.
La Vie oeuvre de façon désintéressée si bien que la majorité d'entre nous, perdus dans leur rêve, ne perçoivent même plus l'Architecte derrière chaque chose. Nous passons notre vie à penser à toutes ces personnes qui ont accompli de belles choses, écrit de grands livres ou marqués le cours du temps par leur Humanité mais nous oublions sans cesse, que personne n'a réalisé cela. Le seul Architecte demeure la Vie.
Lorsque l'on passe de la quête de devenir quelqu'un, à celle de se reconnaitre en personne alors la Vie peut transmettre la sagesse à travers nous, sans l'enseigner.
Celui qui enseigne est quelqu'un, celui qui transmet est personne et en cela, il devient l'Architecte au service du Plan, au service de la Vie elle même. On appelle cela Oeuvrer de façon désintéressée pour un principe supérieur.
CHARLOTTE HOEFMAN
 
J'ai partagé ce texte quelques heures en indiquant ceci : donc "ici", je ne "vous" parle pas, je n'essaie pas de faire passer un message aux "autres", au monde extérieur : je finalise une vibration/information, qui ne concerne que moi, en l'écrivant, en utilisant le verbe, dans cette dimension...je me désimplique comme JE le dis à travers MOI/lui/Michel Dow....MON ego avait horreur que la trame/les gens me renvoient à ceci quand j'écrivais beaucoup et que je "partageais" avec "les autres" : un humain en maîtrise fait silence...c'était vrai, je le savais, mais je n'en étais pas encore là...désormais, je fais de plus en plus silence, de façon naturelle et évidente, JE/je ne m'exprime plus sur les réseaux humains mais JE passe directement par la trame...mais avant, il m'a fallu "dire" et écrire, pour ME/me désimpliquer. Même si je me disais et m'écrivais à moi-même, je suis passé par la case "dire à l'autre, écrire pour l'autre"...et c'est parfait, il faut intégrer ce passage, prendre le temps de ne plus "parler aux autres", mais être en relation avec la trame/MOI....là, en écrivant ceci de façon éphémère, je vérifie juste que je me sens bien avec cette nouvelle réalité, qu'il n'y a pas de manque face au "verbe diffusé"...je fais le point avec MOI/moi-même, je valide que je n'ai plus besoin d'écrire ou de "partager" (avec qui, puisqu'il n'y a que MOI/nous et qu'en passant directement et vibratoirement par la trame, JE m’atteins en chacun d'entre MOI ?), et que c'est confortable pour ma psyché, ce principe de la trame/MOI/tout, remplaçant le concept "des autres et moi"...