Pureté et innocence de mon paradis

Le hasard n'existe pas, nous sommes créateurs de tout, c'est cela l'espace quantique originel, un magma de potentiels que nous activons en conscience...ou pas :) Ainsi, dans cette dimension terrestre, je suis propriétaire (avec mon époux Siuru) d'un domaine de 40 hectares, dans le Finistère. Je vais parler ici en mon nom, définir ma propre vision de ce que nous en faisons, jour après jour.

Le code de traduction de ces quelques lignes, est toujours le même : 

MOI = JE = nous = cellule originelle 

Ainsi même si j'écris "eux" ou "ils", je ne désigne pas "des gens", mais je parle de MA trame qui s'exprime en nous tous/eux. C'est important de vibraliser cela, car dans l'unité, les textes qui parlent "d'eux", ou des "autres" au sens littéral (ils font ceci, ils ne comprennent pas cela), sont vibratoirement insupportables à lire. Donc dans ce texte, il n'y a pas "moi et vous/eux", mais bien "MOI en nous tous", mais MON verbe ici-haut étant encore limité, il me faut indiquer la clef de décodage permettant une lecture de fusion et non plus de séparation. 

Bien, revenons à ma perception en tant que créateur...

La première chose à définir est que sur la nouvelle trame, les anciens vortex ne mènent plus à rien, j'ai donc créé le mien/le nôtre. Un  vortex, c'est un espace qui émet une énergie spécifique : elle provient du fait qu'au sein du Domaine, personne n'est le centre de rien, mais chacun est le cœur de tout. Tous les êtres/codes qui essaient de briller en ce lieu, qui utilisent l'ego comme seul carburant, se trouvent très mal chez nous, et finissent d'une manière ou d'une autre par ne plus y venir. Je suis très transparente au Domaine, je parais en retrait, jamais vraiment présente, et pourtant, je participe activement à pérenniser une conscience collective à partir de ma conscience individuelle. Je n'ai pas besoin de ce rôle pour exister, prouver quoi que ce soit au monde extérieur, ma discrétion est donc l'une des fondations de ce lieu.

La deuxième chose, c'est la fréquence de pureté : pour vivre en fonction de mon propre flux de création et plus en fonction des injonctions humaines, il m'a fallu beaucoup de force et de courage. Alors que cela n’impactait encore, il y eu jugement, rejet, moquerie, harcèlement. Un être spirituel qui œuvre dans la milieu sexuel, y gagne de l'argent, utilise le bdsm comme outil, cela fait tâche, n'est pas compris par la trame. Et pourtant, je suis pureté dans mon cheminement :) J'écrivais ceci en 2020, dans ce texte qui traite de la pureté justement : "lorsque JE m'emploie en tant que "divinité" à nettoyer une dimension de sa "part d'ombre", je dois visiter toutes les strates de conscience...c'est le regard d'unité que JE porte sur toute chose qui purifie ce monde. Une âme aguerrie doit pouvoir plonger dans les univers les plus abîmés afin de les rendre à la lumière, ne pas craindre de se "salir" mais aimer toute la création et la magnifier par sa présence...ainsi, mon cheminement dans la dimension sexuelle est un acte conscient et éclairé, m'ayant permis de sublimer une sphère de réalité particulièrement diminuée et blessée. Ce type d'expérimentation/programmation n'est pas toujours aisé dans une société qui s'aligne sur le jugement et la stigmatisation, car il faut s'établir au-delà du regard que porte l'autre sur SOI, il faut dépasser totalement cette perception qui est source de mensonge, de peur et de douleur, et affirmer coûte que coûte sa puissance de création et de guérison "d'égrégores" collectifs (et donc individuels !)...épurer les notions d'argent et de sexualité, fusionner ce qu'il y a de beau et de constructif dans ces deux sphères de réalité, tel a été l'imprégnation de l'esprit...le costume "spirituel" devient alors trop étroit, il n'est qu'un "joli" rôle encensé par "la galerie"...alors que l'absolu se confronte "au réel" et surtout à la vérité, sans rien lâcher de son innocence et de sa grâce primale..."

Dans cette vie, je considère que la morale tue mais que la conscience est éternité. Ainsi, au lieu de rejeter les expériences que JE fabrique en toute ouverture d'esprit, j'ai joué le jeu, j'ai accepté de grandir en utilisant les outils qui se trouvaient sur mon chemin d’émergence, je pense notament au bdsm. Dans cet article, "humilité/humiliation, bdsm/mâle alpha", j'évoque ma lecture spirituelle de cet espace très décrié : tout d'abord, je vois aujourd'hui que le bdsm est comme une religion, c'est une copie altérée et inversée de MA réalité vibratoire originelle : on y retrouve l'ego (souvent, pas toujours : il y a aussi beaucoup de respect et d'amour) qui se déguise sous l'appellation de "maître" : une entité extérieure à la soumise/soumis, et qui est censé détenir le pouvoir. Je ne pratique pas le bdsm, j'en ai observé les strates pour y puiser ma source d'apprentissage, mais les mots "maître" et "soumise/soumis" me font frémir d'horreur, j'avoue, sauf si c'est pour jouer à des jeux de rôle et s'amuser (...) Ainsi, il y a deux préceptes dans le bdsm, que j'ai totalement revisité, la soumission et l'humiliation. Je ne suis pas venue ici, en ce début de cycle pour me soumettre et encore moins pour subir le fouet de l'humiliation."

Donc quand je parle de religion inversée, je veux dire par là que dans ce qui est appelé bdsm, il y a une clef cosmique d'amour, une réalité vibratoire qui ouvre la porte sur la connaissance, mais que ce savoir a été détourné par la conscience humaine et qu'il faut aller la chercher loin dans l’origine de cette pratique, pour en comprendre les bienfaits. Pratiquer le bdsm à travers l'ego mental, c'est avilissant, ça ne mène qu'à plus de prédation et de souffrance. Alors que capter la fréquence du féminin/masculin en soi, c'est incarner son androgynie originelle. Et le bdsm (ainsi que le tantra ou toute autre pratique), permet de travailler ce sujet à travers des outils calibrés et neutres, si la morale et l'ego ne s'y glissent pas.

Pour terminer, je parlerais de mon objectif humain si l'on peut dire. Le premier est de revenir à MOI, d’incarner l'amibe source que JE suis, dans MA création, dans MON corps cosmique et terrien. Mais il y a aussi un projet existentiel me concernant, qui a pris forme lors de mon adolescence, sans que j'en ai conscience à l'époque : il y a plus de 40 ans, j'ai lu un ouvrage qui fut un déclic pour mon futur (il existait déjà sur ma ligne de temps finalement, je n'ai fait que m'en souvenir). Il me semble bien qu'il s'agissait du livre la prophétie des Andes (mais je n'en suis pas certaine) : il y avait un paragraphe (voire un chapitre) qui évoquait un lieu de connaissance dans lequel chacun pouvait séjourner pour y apprendre ou au contraire, pour y donner des cours. Il s'agissait de nouveaux savoirs holistiques, c'était un lieu de paix et d'harmonie : sans m'en rendre compte, j'ai porté cette révélation toute mon existence, et aujourd'hui, je suis à l'origine d'un tel lieu de convergence...

Le Domaine est un tiers-lieu assez rare, puisqu'il cumule toutes les réalités possibles : spiritualité, sexualité, citoyenneté. C'est un espace d'expérimentation, de connexion à soi et l'autre, et pour tout dire, il est extrêmement politique finalement, mais dans le sens originel du terme : "le mot politique est emprunt à un mot latin qui vient lui-même du grec. Si nous remontons aux origines, nous trouvons le nom grec polis qui veut dire « cité ». Notez que cité, ici, n’est pas un synonyme de ville : il est à comprendre dans le sens de « cité-État », c’est-à-dire de communauté politique et religieuse indépendante. Le mot grec polis a donné plusieurs dérivés, dont l’adjectif politês : « de la cité, de l’État ». Politês a lui-même eu pour dérivé l’adjectif politikos qui signifie qui concerne les citoyens, relatif à l’État". Source orthodidacte

Une communauté de cœur qui se bouscule les neurones pour inventer un univers relationnel ouvert et généreux, abordant des sujets de société qui font polémique ailleurs, mais qui sont vécus avec bienveillance au Domaine : genré et non-genré, identité, LGBT, homosexualité, neuroatypiques, spiritualité, métaphysique...tant d'êtres qui trouvent une place dans cet état où chacun a les mêmes droits, la même capacité de création que les autres. Autant j'ai cessé de croire que j'avais un impact sur ce qui ce passe dans un poste de télévision, autant je sais que j'ai le pouvoir de changer le monde à partir de mon environnement local le plus proche. Nous avons tous un véritable levier grâce au Domaine, pour faire entendre nos différences, notre aptitude à vivre ensemble, à accueillir l'identité sacrée de chacun, sans juger, sans prétendre qu'il est la source de cette fin de cycle. Nous essayons d'être autonomes et responsables et ceux/MOI qui ne voient à travers le Domaine que dégénérescence et perte de repères, se fourvoient totalement : nous essayons d'avancer vers une humanité différente oui, mais apaisée et apte à s'engager vers de nouvelles voies de reflexion, en laissant la haine et la colère derrière elle.

On nous dit souvent que le Domaine est un coin de paradis, que les énergies y sont apaisées, que le quitter à la fin du week-end est difficile, qu'il n'a pas d'équivalent, nul part ailleurs. Je suis fière de ce chemin parcouru, et heureuse de proposer un modèle civilisationnel (rien que ça, sourire) qui innove, ouvre la conscience, apporte la paix, donne, arpente les sentiers du renouveau et permette à notre humanité d'évoluer tout en s'amusant...

Ne pas oublier ce qu'est le paradis dimensionnel désormais, à lire dans cet article, vacances, paradis, mon corps terrestre. Extrait : un ETem est une sorte de signature vibratoire individuelle, un codage aligné de haut en bas, de bas en haut...le paradis n'est pas vraiment un "endroit" à l'origine, c'est une portion de l'ETem en fait, une partie de son code, de son identité, de lui-même. Ce code incarne une sorte de maillage physique (de trame), sur lequel il peut poser "ses pieds", son corps animal de lumière. Un ilot terrestre, un ilot paradisiaque EST le corps de l'ETem en fait...mon ilot "le domaine" est la continuité de mon propre code, de ma propre identité (et de celle de Siuru)...Le Domaine EST une portion de mon propre corps, son extension...c'est énorme de comprendre cela, d'incarner cela. Et en tant qu'ETem, mon corps, quelle que soit la forme que je lui donne, est un corps de bonheur, donc un paradis...donc ici, la notion de "terre mère", elle explose, elle n'existe plus...l'ère dharmique est la communion d'innombrables ETems, dont l'apparence en tant que "terre individuelle", ou "planète individuelle", s'apparient ensemble pour former une terre plus vaste, unifiée...et déjà, sans rien faire, il y a un collectif...c'est cela le collectif désormais, nos propres ilots terrestres "assemblés" (une assemblée d'ETems au sens propre), plus des communautés qui créent le "nouveau monde" : il est déjà créé conceptuellement je dirais, concrètement, par l'appariement de nos êtres, en totalité, jusqu'à l'assemblage de nos ilots respectifs...cela ne veut pas dire que nous n'allons pas inventer d'autres systèmes communautaires, cela veut dire que ça vient après, que cela n'a pas d'importance en fait, dès lors qu'un ETem est physiquement sa propre terre, son propre ilot paradisiaque...

Mesnet Joséphau-Charrier

Le Domaine (Domaine Eros-La Salamandre)

2022