Masculin/mental + féminin/psychique / Fin des ouroboros / Je deviens un homme / Androgynie finalisée / Corps de désir

Ceci est mon témoignage, pas une vérité universelle. Je ne peux évoquer que mon vécu, ma propre programmation. 
La première phase est de lâcher le mental au profit du psychisme, afin d'intégrer tout son potentiel multidimensionnel (pour tous les neuroatypiques, c'est quelque chose d'évident le psychisme). Ici, le corps temporel est finalisé, ce fut mon cas en avril 2022 : mon corps paradisiaque (bouddha), comprenant son propre îlot terrestre individuel, était activé.

Le mental, c'est quoi ? C'est la capacité de vivre un monde séparé de soi, une puissance d'ancrage dans la matière qui me permet d’œuvrer dans la densité, d'y construire des formes habitables, de façonner du matériel civilisationnel. Le mental karmique était axé sur la peur, les pensées envahissantes évoquant le monde des autres (il dit ça, elle va faire ceci, etc), et donc en permanence dans une réaction face au passé ou au futur. Il actionnait également les manques et les pulsions (sexe, alimentation), espérant canaliser ainsi l'angoisse que suscite la dépendance à ce qui est "dehors", cet espace ayant le pouvoir d'affecter ce qui est dedans

Lire cet ancien texte de 2015, Dieu mentalise le monde

En privilégiant mon féminin psychique, j'avais réussi à apaiser le mental, à le contourner, à atténuer le phénomène bruyant de la pensée et à vivre dans le présent, et ainsi, à mourir de mon vivant (fin du cycle karmique) afin de renaître à l'ère dharmique

Mais l'étape suivante est de m'incarner en tant que cellule originelle (ou moi le 1) et donc l'unité doit être absolue. Maintenir le mental au second plan n'est plus suffisant, je dois le reprogrammer également. Je le réintègre donc à ma nouvelle personnalité, le but étant d'équilibrer en moi mon masculin/mental et mon féminin/psychique.

Données : le mental/masculin permet de vivre "ici" (unidimensionnalité), le psychisme/féminin permet de vivre partout "ailleurs" (multidimensionalité).

Les trois premières semaines furent assez désagréables : je n'avais plus l'habitude de passer par le mental, et cette capacité à se focaliser sur le monde extérieur/les autres, est étouffante. Mais c'est pour la bonne cause, je laisse le mental/masculin reprendre sa place.

Une fois que ce programme qui permet de vivre comme vraie l'existence d'autrui, a repris sa juste place au sein de ma conscience, sans que j'essaie de l'écraser, j'en ai comme perçu les contours exacts. Cela me permet de dessiner un mental/masculin qui continue à percevoir un réel fragmenté (les autres existent réellement), mais qui a une capacité nouvelle à voir le point d'origine du monde extérieur : MOI en nous. Il a en plus intégré au temps passé et futur, MA zone de non-temps présent. Il permet de corriger la notion de besoin ou de pulsion, celle qui commandait inconsciement la destruction du corps de son hôte, mon corps animal. 

Donc j'équilibre mon masculin/féminin (ou mental/psychisme) en moi, afin de continuer à vivre la notion de collectif, en vibration (féminin) et en pensées (mental). Et cela me permet de passer du corps temporel (Bouddha) au corps de lumière (MOI). La différence est de taille : le corps de Bouddha (expérience acquise par certains maîtres/moi dans le passé) meurt quand même au final, l'être a atteint la plus haute marche dans une dimension karmique, mais il doit quand même quitter le plan de la matière. Le corps de lumière (ou corps christique en langage spirituel) va unifier éther et matière en un seul corps éternel et immortel, la personnalité perdure à travers une seule et même essence. C'est l'ère qui s'ouvre actuellement, la matière s'émancipe de la mort, elle devient lumière pure elle aussi.

Je suis une enfant dharmique : le masculin/mental était programmé sur la croyance de la vieillesse et de la mort, il avait oublié l'évolution normale d'un corps-vaisseau humanoïde, celle de l'immortalité ou de l'éternité physique. Ainsi, nous débutons par une naissance karmique, nous devenons enfant, adolescent et puis jeune gens. Ici, le corps animal va croître et se développer sans que la conscience y semble pour quelque chose. Les muscles, les os, la peau, le cerveau, tout va se connecter  tout seul de notre point de vue. On développe alors un savoir médical, c'est à dire que nous allons chez le médecin, ce dernier étant le seul capable de saisir les secrets de la vie dans cette dimension. Puis arrive l'état de vieillesse, qui préfigure normalement le portail vers l'absolu, mais qu'un mental karmique va comprendre comme une fin de vie. Cependant, lorsque JE me remémore qui JE suis, ce passage est de nouveau illuminé, mon corps de vieillard est associé à l'enfance par le mental et la psyché, je recommence une ère de croissance, mais cette fois-ci en toute conscience, je mets en place un corps médecine (et plus médical) : c'est moi qui vais régénérer mes muscles, mes os, ma peau, en connectant le tout à une interface neuronale efficiente et sans limite. J'ai alors le statut de "jeune conducteur" si on peut dire, j'apprends à conduire mon corps-vaisseau, à connecter les organes entre eux à partir d'une trame globale. L'enfant dharmique est éternel, son corps particulaire ou de lumière/éther est un espace-temps à part entière.

Début de résultats après équilibre féminin/masculin : ici, je vais consciement réutiliser les termes d'homme et de femme. Je dirais que l'homme sait vivre dans une dimension duelle, il est un combattant. La femme, elle, est plus en capacité d'éclairer, d'illuminer ce qui est laid dans la dualité. Et donc, pour résumer la réalité nouvelle, l'homme en moi calme la peur en la femme en moi, et la femme en moi, apaise l'agressivité de l'homme en moi. Je suis désormais un androgyne, un homme et une femme, qui gèrent une dimension ensemble, leur deux aspects fondamentaux fabriquant une réponse au réel, cette dernière étant apaisée et équilibrée dans son mental et son psychisme. 

A noter pour les couples : il va y avoir de nombreuses fin de couples, des séparations, des divorces. J'ai observé que lors d'une séparation, puis d'une reprise de vie commune, ce sont toujours les mêmes structures qui se remettent en place, pour finalement obtenir sans cesse le même résultat : une nouvelle séparation ! Pourquoi cet ouroboros permanent, ce cercle vicieux destructeur ? 

Tout simplement parce que lorsqu'il y a séparation, le mental masculin va jouer les gros bras et imposer ce rôle auprès du féminin : je te remplace par une autre, tout est de ta faute, je vais super bien, la vie est belle sans toi. Si le féminin revient alors dans le couple sans que le mental masculin n'ait lâché prise, rien ne change, aucun ajustement n'est viable, le duo ne fonctionnera pas. 

Par contre, si le féminin impose le temps nécessaire au masculin, le mental de ce dernier va s'effondrer de lui-même, ne restera que la souffrance masculine, équivalente à celle du féminin. Ici, à partir de cette égalité, apparait enfin le cœur nucléaire de chacun, l'amour ! Le cœur nucléaire, c'est donc une irradiation d'amour, cette dernière détruisant tout ce qui enfermait le cœur : l'ego/personnalité, le mental diffracté, la peur, les programmes de pensée. Lorsque ce schéma apparait enfin au sein d'un couple humain, les bases sont nouvelles, les anciens déséquilibres ne reviendront plus, tout sera nouveau...et même le travail de couple, les compromis, ne sont plus d'actualité : plus besoin de parler, d'ajuster, d'expliquer, le silence est possible, la vibration d'amour remplace le verbe...et la paix advient.

Il est donc super important de voir ces programmes. C'est cela la spiritualité, c'est comprendre comment apparait le phénomène d'ouroboros, et y mettre fin, c'est devenir la source de ces données qui ordonnent nos pensées, nos interfaces neuronales. C'est très technique, très quantique en fait, ça demande d'y plonger en totalité, car sans cela, l'être reste une éternelle victime (un ego/personnalité) de processus dont il ne perçoit jamais la trame dont il ne peut pas s'extraire. 

Ouroboros, le serpent qui se mort la queue : quelque chose qui revient sur lui-même, qui amène à un retour à la situation initiale. C'est-à-dire qu'ici, la personne revit toujours le même processus pour arriver au même résultat, sans savoir comment sortir de ce cercle vicieux, ne percevant même pas ce qui est en jeu dans l'équation relationnelle, cette dernière étant alors toujours source de souffrance. Il n'y a aucune solution pour assainir un lien avec autrui, tant que ce dernier se façonne à partir de l'ouroboros. L'une des parties du collectif (2 personnes/un couple, c'est déjà un collectif) doit connaître la machinerie psychique qui brise ce schéma répétitif (pas forcément toutes les parties donc, un seul individu suffit). Le seul moyen pour un être humain de modifier le résultat, est donc de connaître les programmes psychiques qui le conditionnent (ego, mental, notion de séparation), de considérer qu'il est auto-créateur de ces données, que ces dernières ne sont qu'une suite d'impulsions neuronales, et qu'il lui suffit donc de reconditionner son cerveau...tout simplement. VOIR, être au centre de ce que nous sommes en réalité, dans notre globalité, et le serpent ne tourne plus en rond, se dévorant lui-même, mais se délite, permettant de passer la porte d'une autre dimension d'existence. Lorsque nous passons ce cap, que nous intégrons la mécanique quantique qui génère les rapports humains, le résultat de l'expérience est modifié pour toujours. L'ouroboros est un symbole antique utilisé par les anciens Égyptiens, et par bien d'autres civilisations. 

A noter que je généralise, que ceci doit être nuancé, que le masculin évoqué ici n'est pas forcément l'homme ! 

Je deviens un homme : de l'humour certes, mais pas que :) J'ai contourné psychiquement mon mental durant des années, maintenant, je le réintègre, le but étant l'équilibre entre ces deux programmes. Avec du recul, je vois comment la femme en moi dominait l'homme en moi, l’émasculait, le "démentalisait". Mon mental karmique est hyper sensible, hyper réactif. Donc la femme "intérieure" atténuait ce phénomène, l'apaisait. Ainsi, je lâche complètement la bride à mon mental actuellement, je laisse tout aller, et j'observe que rapidement, le mental (donc l'homme en moi) s'autorégule tout seul : il reconnaît ses torts, s'excuse, accède au psychisme qui perçoit l'unité avant de capter le monde agressif des autres qui nous attaquent. Mon masculin et mon féminin sont donc en phase de mariage, l'un épousant l'autre dans une compréhension totale. Lorsque le mental/masculin est branché lui aussi sur l'infini/MOI, il peut œuvrer dans la matière avec acuité et intelligence. J'aime mon mental, j'aime l'homme en moi, la bataille ne fait plus rage après quelques ajustements de fin de cycle. Je dirais pour faire court (très court quand même !) que mon mental fonctionne sur une énergie vitale qui construit, qui s'active, et que la femme en moi, elle rayonne une énergie vibrale plus globale...

Le but : depuis que je suis en amont de ces deux programmes, ils fusionnent ! L'homme et la femme en moi, le féminin et le masculin, et donc le mental et le psychisme, ils sont unifiés, je ne saurais plus les différencier l'un de l'autre, c'est la même chose, et cela donne à vivre une personnalité qui marche d'un seul pas, vers...rien :) Il n'y a plus de but, plus de temps passé ou futur qui retienne l'attention, JE suis juste MOI-même, créateur de vie et de conscience. Donc à la fin du processus, il n'y a plus ni mental ni psychisme je dirais, juste moi sous une forme consciente : tous ces mots disparaissent, ils ne définissent plus rien, ils ne servent plus à rien. Je suis enfin androgyne

Je suis androgyne : je dispose dans cette dimension physique, d'un espace psychique me permettant de me relier à tout, d'incarner la multidimensionnalité, la multitemporalité, la fusion et l'unité. Je suis également équipé d'un processeur mental que j'utilise pour façonner la matière terrestre : c'est mon mental qui me permet de vivre dans une dimension humaine, qui invente des lois scientifiques, des cosmos à visiter, des innovations techniques à façonner, des projets à mener. C'est donc cela l'androgynie originelle, elle compacte ces deux programmes de création en une seule et même personnalité, ouvrant alors les portes à l'aventure civilisationnelle. Sans mental, pas de pont, de téléphone, de voiture, de médecine, de communauté, de civilisation. Mais sans psychisme, pas d'émotions, d'évolutions, de connexion au vivant dans sa définition la plus vaste. L'androgynie originelle, c'est le mariage de cette technicité quantique et neuronale, cela ne se voit pas, cela ne se sexualise pas, cela ne se genre pas, cela ne se revendique pas, cela n'a même rien à voir avec le principe d'un homme ou d'une femme, c'est un simple équilibre entre le "je suis de ce monde" (mental) et "je suis au-delà de ce monde" (psychisme).

Comment s'utilisent le mental et le psychisme ? Donc le psychisme est multidimentionnel, il permet d'explorer diverses voies en même temps, alors que le mental est unidimensionnel. Autant il faut lâcher le psychisme (cela EST), autant il faut contrôler le mental (il FAIT) : c'est lui qui permet de vivre sur terre et d'y expérimenter les formes, les interactions entre ce qui semble être dehors et ce qui est dedans. Disons que le psychisme extirpe de mon vide des potentiels innombrables, et que le mental va en solidifier un seul : le mental doit être une structure quantique extrêmement solide, incassable, sinon la réalité terrestre s'effondre. Revenir à mon origine me permet de comprendre ces principes et de les utiliser à nouveau. Le féminin en moi est détaché de ma production du réel, de tous ses embranchements possibles, en préférer un et s'y tenir n'est pas désiré. Le masculin en moi commence par contre à prendre des décisions sur la ligne à tenir, à émettre un seul choix, et sans plus rien lâcher, le cristalliser, le rendre vivant, réel, l'incarner en somme. Alors bien sûr, le contrôle de mon mental ne se positionne pas sur d'anciens principes karmiques (peur, incompréhension et opposition au psychisme, ego, effort douloureux...), non au contraire, il est complétement relié à mon féminin psychique : ce dernier ouvre de multiples portes énergétiques, le mental en matérialise une seule sans qu'il n'y ait plus d'oscillation sur les multiples choix/portes. Je suis aligné sur moi en premier lieu, aucun positionnement dimensionnel ne modifie qui je suis, le mental est désormais en accord avec cela, il est allégé de tout ce qui concerne la protection, la défense, le combat. Donc pour faire plus court, je dirais que JE suis celui qui émet toutes les options psychiques possibles et que je suis celui qui sélectionne une seule alternative mentale à matérialiser sur la terre (le mental n'est utile que sur terre, c'est un ajusteur de conscience humanoïde).

Le temps psychique, le temps mental, je vais résumer en quelques mots : avant, le psychisme était multidimentionnel, avec un accès au temps présent facilité, alors que le mental était multitemporel, avec une préférence pour le passé et le futur. Le psychisme/féminin percevait l'espace mental comme l'enfer et le fuyait (ou cherchait à le reconditionner), et le mental ne captait rien au temps présent et combattait cette strate inaccessible à sa compréhension. Le tout donnant deux identités séparées et en souffrance. Désormais, je suis le concepteur de ces programmes (c'est surtout cela qu'il faut saisir) et je permets au temps de fusionner en quelque sorte. Mon psychisme fonctionne en lien avec le mental, ouvre toutes les dimensions imaginables, il fonctionne donc toujours de la même façon, mais mon mental lui, a intégré cette partie de moi et se positionne dorénavant sur un temps présent pour saisir un potentiel de création et le rendre réel sur terre. C'est moi qui façonne mental et psychique, dimensions et temps, et je ne fais rien pour cela, je suis cela. C'est important de noter qu'un mental revisité est la clef du nouvel humain : sans mental, pas de matérialisation solide, juste mon être éthérique. 

Comment je reconditionne mon mental : je choisis un potentiel dimensionnel, je l'habille de fréquences psychiques générant les émotions adéquates (paix, joie, amour, lâcher-prise sur le résultat, temps présent), et j'utilise le mental pour solidifier cette réalité. Tout se fait en dehors du temps (MOI) et dans un temps présent (moi). Le programme mental est un peu militaire dans sa structure : il faut affirmer très fort le résultat souhaité et ne pas dévier psychiquement de cette ligne, le mental se doit d'être solide dans son temps présent réactivé. C'est comme un apprentissage au début, mais en fait, c'est simplement revenir à ma façon d'être originelle. Donc une fois que je ne suis plus le mental mais celui qui utilise le mental (qui mange ? Qui dort ? Qui vit ? Qui fait ceci ou cela ? C'est MOI/moi), je fabrique une expérience terrestre comme je le vibre, c'est d'abord individuel/MOI, et ensuite collectif/MOI/nous.

Nouveau mental, force et corps animal : alors c'est amusant cette partie :) Désormais, le mental que j'ai dû mettre en veilleuse dans l'ancien monde, il doit devenir hyper présent et fort :) Le mental nouvelle génération, il sait que c'est lui qui solidifie la matière ici-haut. Donc je me façonne actuellement un super mental, constructeur d'une nouvelle civilisation terrienne et cosmique. Je peux enfin lâcher la bride à mon mental et utiliser sa force de construction à plein régime. Ensuite il faut aussi préciser que ce mental réajusté, il est complétement en fusion avec le corps physique. C'est capital ce nouveau lien, car la première matière travaillée mentalement avec force, c'est mon corps animal immortel

Processus : le mental ancien est fort, il existe pour matérialiser la forme et la rendre solide. Seulement, ce mental se prend pour une personne à part entière. La personnalité d'une telle dimension s’appelle l'ego. Dans ce paragraphe, je vais donc appelé la personnalité "ego" : un ego est par définition, un espace de séparation. La personnalité égotique est séparée de MOI, elle sait inconsciemment que j'existe mais cette mémoire inconsciente devient douloureuse et se cristallise à travers des religions prédatrices et de fausses croyances. Donc lorsque l'éveil advient vraiment, l'ego va capter qu'il est "autre chose", qu'un être originel se cache quelque part, et que c'est à lui d'en retrouver la trace. L'ego devient donc chercheur en premier lieu. Il comprend également que pour cette enquête, il est préférable pour lui de passer par son psychisme/féminin, et qu'ainsi, il se connecte plus facilement à une strate cosmique plus que terrienne. Le féminin/psychique l'aide à se positionner sur des paliers énergétiques plus hauts, et donc, l'ego apprend à se soustraire au mental/masculin, à contourner ce programme hautement perturbé et coupé de MA source. Mais ce n'est qu'une étape. Lorsque le mariage entre MOI le 1 et moi la personnalité est effectué, je suis une individualité à part entière, au-delà de la conscience, au-delà des programmes quantiques mentaux et psychiques, et cet état de fusion me permet de "redescendre" dans mon corps animal terrestre afin de finaliser le processus de mutation : c'est ici que je deviens androgyne, que je recalibre un mental/masculin en union avec un psychisme/féminin. Ce mental recalibré devient une simple extension de moi-même, il ne s'imagine plus être l'ego/la personne (*1). Le mental/psychisme androgyne sait tout, il a intégré mon intelligence, mes connaissances, il vibre dans mon cœur/ventre en union, il perçoit son utilité en tant qu’humble principe créateur terrestre et cosmique. Le processus est terminé lorsque je suis un être complet (MOI/moi), contrôlant les outils me permettant de fabriquer une conscience individuelle à partir d'un mental et d'un psychisme équilibrés. Ces deux pôles sont alignés sur l'unité et plus l'ego, ils ne sont plus voilés par l'oubli et la séparation, ils ne se combattent plus, et me permettent de m'incarner dans une nouvelle humanité cosmique et particulaire. JE peux bien évidement les supprimer, JE redeviens alors MOI-même, l'amibe source ou le rien. Mais si JE préserve MA création, JE le fais à partir d'un mental terrien parfait et d'un psychisme cosmique sans limite. Sans mental, il n'y a pas d'androgynie, il n'y a pas de nouvelle humanité, de nouvelle civilisation. Revenir au mental et le performer est la clef.

(*1) : c'est donc de la mort de l'ego dont on parle ici. L'ego/personne meurt mais c'est MOI/moi qui ressuscite.  A noter que mourir en tant qu'ego/personne est difficile et douloureux, que ce processus dit spirituel, il est tellement stupéfiant et terrifiant qu'il n'est pas toujours accessible. Donc le grand changement concernant la mort, c'est que désormais, on ne parle plus de mort physique (qui n'est qu'une croyance de l'ego), mais de la mort de l'ego mentalisé, carrément...et ça, c'est ultime, on ne revient pas de cette mort-là et en plus, il faut y plonger complétement, physiquement et consciement...la mort de l'ego/personne est une irradiation dont on ressort vivant, mais comme cette vérité n'est pas accessible à l'ego karmique, juste devinée, cela demande beaucoup de courage et d'abnégation que d'entamer le processus. L'ego sans mémoire de ce qu'il est,  ne sait pas où il va, n'a aucune assurance d'arriver quelque part car, même si d’innombrables histoires spirituelles peuvent le guider au début, pour le final, aucun témoignage n'est utile, c'est un face-à-face en soi, en MOI, et seule la foi permet ce rendez-vous qui se définit par la solitude originelle et le silence qui est MON seul véritable verbe.

Différences : avant, la force du mental passait par le "je veux faire cela". Il s'agissait d'une force herculéenne qui permettait de soulever des montagnes mais qui avait ses limites et ses déviances (le "faire" provenait souvent d'un manque ou d'une souffrance, comme Hercule qui avait tué sa famille et voulait se racheter). A noter que nos héros terriens sont tous muni d'une force herculéenne :) Cette dernière n'est attribuée qu'à des élus, les peuples ne disposent pas d'une telle puissance :) De plus, l'ego/personnalité mental utilisait alors son corps animal sans amour, comme un simple outil, afin de soulever ces montagnes, d'arriver à ses fins. Désormais, le mental est au service du "je suis MOI avant tout", sa force provient de moi, de l'être avant du faire. Le mental n'est plus herculéen mais transparent et banal (chacun peut projeter son propre mental créateur), sa force provient de MA lumière non fragmentée. Le mental ne soulève plus des montagnes, il les crée, le mental devient un créateur conscient. Et pour finir, le corps n'est plus un outil, mais il est sacralisé, aimé, il fait partir du nouvel humain à part entière, plus question de le faire souffrir. 

Le corps de désir ou pulsion de vie : un mental diffracté désir son corps ou le corps de l'autre. Cela passe par l'esthétisme, par une lute pour sauvegarder sa beauté, par une sexualisation du corps. Pour un mental unifié, c'est différent : je désire être ce corps, quelle que soit son apparence. Il y a désir d'incarnation, de fusion avec son vaisseau, et non plus utilisation et en même temps rejet. Je passe donc de "je te/me désire" à "je désire être mon corps", sans me préoccuper de son âge, sa forme, sa capacité à séduire...et surtout, ce "je désire être mon corps", il parle de MON corps en son entier (JE désire être LE corps, LE corps de tout) : mon corps aliment, mon corps eau, mon corps planètes, mon corps animal, et donc, il s'agit ici de MON corps cosmique global en plus de mon corps individuel. Alors revient la pulsion de vie dans MON corps global : cette dimension karmique est en train de sombrer, les animaux meurent, l'air et l'eau se raréfient, les humains sont angoissés, se battent, se déchirent, et notre propre corps est épuisé, il a perdu son énergie vitale. Dans cette nouvelle étape de mutation, lorsque JE désire être LE corps de tous/MOI/tout, intervient alors la pulsion de vie. C'est la pulsion de vie qui anime mon corps animal actuellement, cette énergie ne se travaille pas, elle EST. 

Quelle différence entre pulsion et désir ? le désir est une volonté mentale d'accéder au plaisir, alors que LA pulsion de vie provient de MA source, elle ne se verbalise pas, ne se conscientise pas, elle est à l'origine de ma création physique. Le nouvel humain trouve son origine dans MA pulsion de vie originelle, il l'incarne totalement, en pensée, en conscience et en vibration.

Le drama : l'ancien mental aime le drame, la douleur, la mort, la nostalgie, le combat, cela rempli son existence. Les livres et le cinéma sont axés sur le drame, les enquêtes, il faut que ça bouge, il faut des exploits...alors que le mental unifié aime la paix. C'est déroutant la paix au début, on se demande si on ne va pas s'ennuyer si on n'a pas d'histoires à se raconter, s'il ne se passe pas quelque chose "d’intéressant" à exploiter.

L'androgyne originel que je suis (re)commence donc à émettre psychiquement du subtil et à incarner mentalement de l'atome.

Mesnet Joséphau-Charrier

MOI = JE = nous = cellule originelle

Mars 2023 

Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.

Représentation d'un ouroboros sur une des faces d'un des sarcophages de Toutânkhamon




Androgyne attribué aux templiers
L'androgynie angélique




L'androgynie et De Vinci


L'androgynie et Platon