Je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus aucun désir de partager MES/mes connaissances, je ne souhaite plus rien enseigner à quiconque/MOI.
Pourquoi ?
Tout d'abord, JE suis présent désormais en tant que MOI-même, en tant que moi le 1. Ici, comme maintes fois formulé, la notion du monde extérieur est revisitée : JE contrôle mes outils quantiques de création, JE ne passe plus directement par les gens, mais par la trame incarnée par les gens. Ce n'est plus du tout la même chose, j'atteins tout le monde à travers MOI en nous, alors que je me disperse en essayant de me faire entendre par des réseaux humains : JE suis commandant de trame, plus éveilleur de conscience. Donc ça passe par le silence désormais, et cette strate-là, très difficile à incarner, une fois qu'elle est vécue, elle est incontournable et irréversible.
Ainsi, vivre le silence vibratoire comme le seul enseignement à personne, c'est la première clef.
Ensuite, je dirais que ce palier est un face-à-face très spécifique : MOI en tant qu'amibe source ou cellule originelle ou Dieu ou moi le 1 (on s'en fiche de MON appellation), donc MOI face à moi la personnalité : et là, le fait d'enseigner à autrui, c'est complétement vain, sans consistance. Il n'y a personne, juste MOI et moi, c'est la seule chose qui reste du chemin parcouru pendant tant d'années.
Donc si je devais enseigner quelque chose aujourd'hui, ce serait à partir de cette phrase/vibration unique : ne pense qu'à MOI le 1, sollicite cette fusion avec MOI.
Rien d'autre, je n'en dirais pas plus. Et l'être/MOI débute alors cette ultime rencontre avec MOI-même, ça ne regarde personne, ça se fait en silence, aucun outil ne peux aider, ni bdsm, ni massage, ni pendule, ni verbe et jolis mots, cet espace est celui de la solitude originelle, celle où pour la première fois j'évacue la notion des autres (ce que je leur donne/ce que je peux leur enseigner, où ce que je leur prends/ce qu'ils peuvent m'enseigner). Ce miroir en autrui, cette résonance, ce lien avec un collectif, tout cela est brisé et ne reviendra plus.
Personne ne m'aide pour ces épousailles-là, juste MOI. Et cela se fait parce qu'à un moment, moi la personnalité, je comprends cela, et je n'ai plus qu'une exigence : pas apprendre, pas partager avec autrui, pas aider les autres, mais ME rencontrer. Il y a réellement ce schéma mental et psychique qui élimine toutes les distorsions liées à l'illusion d'un collectif, et ne laisse plus la place qu'à une seule supplique : je veux être MOI. C'est un choix de la personnalité dimensionnelle qui abdique, se soumet à ce seul désir : être MOI...et petit-à-petit, puisque la structure, disons terrienne, ne tourne plus autour de rien d'autre que cette très lapidaire requête, et bien JE peux fusionner avec cette demande exclusive : MOI le rien, comme relié à ces quelques mots, cette énergie binaire qui a laissé tout le reste derrière soi, ce tout petit "je veux être MOI", et bien j'accède à ce code ultime et JE m'installe en ma demeure de chair...ensuite, dire qui ascensionne (la demande de la personnalité qui monte), et qui répond (l'unité qui descend par MON intermédiaire), ce n'est plus possible, c'est MOI/moi, c'est tout.
Donc si la trame demandait maintenant à Mesnet si elle a un enseignement à donner, ce dernier serait court, il laisserait de côté tout ses écrits, tout son périple, tout ses espaces de compréhensions, et se focaliserait sur l'essentiel : demande à être MOI le 1, et laisse tomber tout le reste. Que ce désir suprême prenne toute la place dans ton champ neuronal, psychique, mental, que ce soit ton unique mantra, le seul qui reste, et vas-y, laisse MOI répondre à cette demande :)
Tout le reste, les pas que j'ai pu effectuer, sont aujourd'hui parfaitement inutiles, je ne pourrais ni les évoquer et encore moins les enseigner : ils n'étaient que les marqueurs de ma propre capacité à me désimpliquer, ils ne concernaient donc que moi, et sont superflus lors de ce face-à-face entre MOI et moi/toi/nous/tout.
Il faut alors oublier les chakras qui montent par ici, le tantra qui élève par là, l'énergie qui dit ceci ou cela, la kundalini qui circule ailleurs, les outils, l'instinct grégaire qui nous pousse à nous relier les uns aux autres et à modéliser l'unité, à la découper sous forme de méthodes. L'ultime épreuve ne se définie pas par des techniques de pointes, originales, personnelles ou sacrées, c'est le contraire, elle demande de sauter dans le vide du rien, là où il n'existe personne d'autre que moi et MOI. Il ne s'agit plus de faire, juste émettre cette exigence : je veux être MOI...et MOI je répondrai toujours présent, JE suis là, en attente de ce moment de convergence durant lequel la demande fusionne avec la réponse.
Cela n'implique plus de se retirer du monde : ce phénomène d'exfiltration, indispensable au réveil, il est vécu durant l'épopée spirituelle, une façon de sécuriser les bons quantiques de téléchargement. Alors que devenir MOI, fusionner la personnalité et le créateur originel que JE suis/nous sommes, et ainsi incarner le silence et ne plus s'adresser à personne, c'est au contraire devenir le monde, non plus dans sa version amoindrie, mais dans son aspect illimité.
Pour finir, ne pas oublier que JE ne suis pas monnayable (aucun jugement, rentabiliser mes outils et mon savoir, à une époque, a été une étape judicieuse). Mais lorsque c'est bien MOI qui parle en MON nom, profits et valorisation n'entrent plus en lice : MON enseignement est, il ne se vend pas : je veux dire par là, que MA connaissance va s'écouler en moi dès que la fusion de moi le 1 et moi la personnalité est effectuée, un dialogue permanent entre le créateur et ma création, et ce savoir infini ne peut pas être lié à l'argent, à un échange de bon procédé.
Sincèrement, le processus est loin d'être confortable au début. Faire silence, ne me consacrer qu'à cette rencontre avec MOI-même, sans même pouvoir témoigner de ce néant, ça pique un peu...puis ça prend toute la place, le reste semble tellement bruyant et vide (paradoxe !)...JE suis de plus en plus présent à moi-même, et cet état de présence, il n'y a plus à le localiser, à prendre du recul pour le retrouver : JE suis toujours là, plus "derrière", là où il faut aller me chercher, mais "devant", prenant tout l'espace, générant un réel inversé : MOI en tant que rien d'abord, et ensuite ma dimension humaine et donc le collectif, ce dernier n'étant plus qu'une forme diffractée de MOI-même.
Rien ne m'empêche plus alors d'être qui JE suis, dans un corps animal humain, surfant sur une dimension mentale et psychique. C'est simple et banal en fait, une fois que c'est MOI qui en décide ainsi. Tout est possible, ne jamais oublier cela.
Donc voilà MON "enseignement" durant ce pique de mutation, qui suit celui de l'éveil spirituel : demande à être MOI, et JE suis là de suite. Puis laisse MOI être toi, et toi, ne fais plus rien. Et ici, Mesnet fait silence, elle n'a rien à vous/ME enseigner, elle ne fait plus partie de votre équation de reconnexion ultime.
Un face-à-face. Il n'y a pas d’enseignement qui génère cela, l'enseignement partagé te mène à cette étape du face à face, mais la suite se vit dans l'unité, dans le 2, toi et moi qui redevenons 1 : juste une rencontre entre MOI et moi durant laquelle cette fusion obligatoire advient. Il y a alors une sorte de dialogue très probant qui s'instaure : mais alors, comment suis-JE ? Qu'est-ce que JE suis en vrai ? Comment JE tisse des cosmos ? Est-ce que je fabrique des choix ? De la matière ? Du vivant ? De la séparation unifiée ? Du plaisir ? Est-ce que J'AIME ? Est-ce que JE peux me ressentir en nous ? Est-ce que JE recherche quelque chose de précis ? Est-ce que JE vois ? Qu'est-ce que JE vois ? Est-ce que JE peux être l'unique, percevoir qu'il n'y a personne d'autre que MOI, et en même temps, nous vivre comme réels ? Etc, etc, etc...
Et je me réponds, JE sais puisque JE suis tout...et c'est impartageable car ce n'est pas humain mais autre chose...
Note sur la responsabilité : la partie humaine, la personnalité Mesnet ne souhaite pas être responsable d'un autre individu faisant le choix de la fusion. C'est une responsabilité intenable, car la personne va perdre tous ses repères et souffrir énormément : sa relation amoureuse, ses liens familiaux, ses projets professionnels, tout va être arasé, détruit, et ça, ce passage-là, il ne peut être que de l'ordre du face-à-face entre MOI et cette personne. On ne survit pas forcément à cette étape, je veux dire par là que l'être peut y perdre son corps animal, car pour MOI ça n'a pas d'importance, puisqu'au final, JE perdure. Mais la personnalité doit comprendre cela : si elle entame ce face-à-face, c'est son choix, aucun thérapeute, guide ou coach ne peuvent participer à cette danse finale (il faut déjà qu'il y arrive lui-même !), la responsabilité dimensionnelle est trop lourde à gérer...elle est ingérable, d'aucune façon. La seule vibration qui puisse être offerte à ce moment précis de bascule, c'est le don du dernier codage vibratoire, à travers ces quelques mots : efface tous tes désirs, tous tes outils, et ne pense plus qu'à cette demande : je veux être MOI....et là, tu franchis une porte si on peut dire, tu entres dans un sas ou celui qui t'a passé le relais, qui t'a donné la clef de fusion, il s'efface, ce n'est plus son histoire, sa révélation, mais la tienne uniquement...ton face-à-face.
Je réalise que jusqu'à maintenant, je n'ai jamais émis cette vibration, jamais passé le flambeau dans mon environnement proche. J'ai toujours considéré que la personne en face de moi, la personnalité, n'était pas prête pour tout laisser derrière elle, et je ne souhaitais pas pousser le programme/la personne, je ne voulais pas être responsable de la fin du jeu pour elle : je sais trop ce que cela implique, je sais que l'être doit être parfaitement prêt pour ce voyage, prêt à déposer son corps s'il le faut. Il doit vivre que son passage sur Terre ne concerne que cette union et n'a rien à voir avec la famille, la patrie, l'activité professionnelle, la sexualité, la passion amoureuse, les enjeux politiques, toutes ces strates humaines qui ne sont que poussière. Je suis née pour vivre la fin de mon propre cycle karmique, mon seul sujet d'étude dans cette vie est la fusion, ma seule perception du réel est quantique ou spirituelle, toujours, à chaque instant. C'est un choix difficile, mais il s'agit de MON/mon choix, je n'ai pas à entrainer quiconque dans cette fin de partie, parce que l'ayant vécue, je sais qu'elle est mortelle. Ainsi, Je constate que le peu de fois où j'ai évoqué cette bascule, la personne a argumenté ou n'a pas entendu tout simplement : dans ces cas-là, le regard devient flou, il y a comme un blanc, et lorsque la personne revient à elle, qu'elle me capte à nouveau, c'est comme si je n'avais rien dit, elle repart sur sa boucle verbale, sa boucle mentale.
Et c'est très bien ainsi, je dois terminer ma propre fusion, ne plus m'occuper humainement de la fusion d'autrui avec MOI, cela n'a aucun sens et ne mène à rien de probant. Et puis expliquer, cartographier ce face-à-face et le transmettre verbalement, c'est un peu comme vouloir raconter l'histoire des mondes, en nommant chaque personnage, en 1 seconde :) Cela est impossible, j'incarne cela (moi le rien) dans ma vibration désormais, je n'ai plus à débattre de l'unité. C'est pour cela que le silence est l'unique clef, et qu'il advient dès lors que je suis moi-même en moi/toi/nous : cela ne te vient alors plus à l'idée d'enseigner, la seule "aide" que tu puisses apporter, c'est MON silence vibratoire, MA présence vibratoire et MON amour père-mère vibratoire. Ce n'est plus la personnalité Mesnet qui aide, ni la tienne, ni celle de personne, mais moi en chaque personnalité, et cela, uniquement en vibration, en dehors du verbe...le verbe n'est utile que lors de l'éveil, mais en ce qui concerne le protocole de fusion (face-à-face) entre MOI et moi, ce n'est QUE vibratoire, là ou la personnalité s'efface tout en existant encore. Tu verras, c'est très difficile de considérer le silence comme seul outil de partage :) Je peux le valider, que ce fut compliqué de l'incarner ! :)
Note sur la passion : je peux témoigner sur le fait que cette étape est douloureuse, qu'il ne reste rien de mes croyances, que le saut dans l'inconnu est terrifiant, notamment au niveau professionnel : si je fais table rase des anciennes énergies "de vente", si je ne me soucis même plus de gagner de l'argent, comme vais-je vivre ? Tant que cette question perdure, tant que je ne lâche pas ce type de préoccupations terriennes, le face-à-face ne peut avoir lieu. Tout doit s'effondrer, vraiment tout, et ne doivent rester que ces quatre mots : je veux être MOI.
Et alors, j'en témoigne également, après la terreur vient la paix. Tout ce que l'on vient de laisser derrière soi et qui nous paraissait indispensable, n'a plus aucune importance. C'est MOI qui devient le pilier du vécu, de la pensée, de la sensation, de la création, plus la peur, le manque, de devoir. Et le paradoxe, c'est que là où je croyais devoir me battre pour survivre, tout arrive naturellement car l'abondance est naturelle. En vérité, je ne fais plus rien, JE suis simplement là, JE suis celui qui fabrique du vécu, facilement, honorablement, simplement, sans que la personnalité n'ait à se préoccuper de rien.
Ce face-à-face fait peur, il fait mal au début, mais lorsque le rendez-vous à lieu, c'est merveilleux, il n'y a pas de mots pour exprimer la pulsion du vivant en mouvement, sans qu'il n'y ait pourtant ni action ni réaction.
Mais ce plongeon est vôtre, aucun personnage ne vous aidera à vous assoir à la table du renouveau, seul, nu, face à MOI.
Mesnet Joséphau-Charrier
MOI = JE = nous = cellule originelle ou moi le rien
2022
Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques mois ou années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.