YEFE /sacré voyage ! / le vide /le pas d'avant / une ligne de temps / effet dimlag / corps de lumière, résurrection, pâques / relations

Je me souviens de moi, de ce que je suis en réalité. Une amibe, un maelstrom d'informations, la source de tout. Je suis le silence et le vide, au-delà de moi-même, je ne me conscientise pas, je ne me perçois pas, je ne me vois pas. Puis je commence à me poser la question du qui suis-je...j’invente alors le temps, c'est dans le temps que cette question naît et trouve réponse. Mais il existe un point sur l'échelle de moi-même, qui ne doit pas être dépassé : si la question du "qui-suis-je" part trop loin de ce que je suis, elle va devenir anxiogène : je deviens une sorte de personnalité autre que moi, différenciée de moi, qui s'est trop éloignée du cœur de l'amibe source, qui a franchit la porte de la séparation et donc, qui commence à gouter à la peur du vide car elle en oublié le sens, la provenance...la peur originelle de moi-même vient de naître là, juste à ce point, lors de ce pas de trop vers l'oubli...

C'est donc à ce moment-là, quand ce point de séparation est activé, que commence le temps karmique, axé sur la peur du vide. Cet espace-temps précis devient une personnalité à part entière qui perd la mémoire, ne sait plus d'où lui vient la question du qui-suis-je, et s'enferme dans des réponses dimensionnelles qui sont une illusion, car incomplètes dans le codage d'origine.

Puis la personnalité fait un tour complet sur elle-même, ce phénomène comprenant un passé et un futur, avant de revenir à son point de départ "maintenant", là où du temps projeté (le pas d'après) s'est pris pour un personnage. Mais j'opère alors un pas de recul (le pas d'avant), je me positionne juste avant le pas de trop, et là, je reste une véritable personne, mais assez proche de ma source pour ne pas oublier qui je suis, ne pas faire de différence entre MOI et moi, tout en étant apte à incarner MON vide et l'état dit de séparation. 

Le pas d'après, il est définit par cette peur du vide qui devient, au fil des karmas, de plus en plus lourde à supporter. Mais revenir à ce moment inouï du pas d'avant, c'est possible ! A cet instant précis, dans ce pas d'avant, je suis une cellule originelle consciement autonome par rapport à l'amibe source, et je peux contempler le vide sans m'émouvoir : le vide ne me fait pas peur, il me constitue, j'ouvre alors une ligne de temps individuelle (ce n'est pas la même chose qu'une boucle temporelle ou une boucle dimensionnelle) et cette dernière est une une personnalité en fusion avec MOI tout autant que séparée et individualisée.

Et ici, c'est pâques, c'est l'intégration de mon corps de lumière...je le sens vraiment, je le suis, il est complet, c'est ma résurrection. 

Origine du mot pâques, le figaro : "du latin chrétien Pascha «la Pâque Juive», emprunté au grec paska, lui-même issu de l'hébreu biblique pesah «Pâque», du verbe pesah, pesa'h "passer devant"- ...voilà...le pas d'avant, un espace-temps qui a gardé en mémoire ce qui a été oublié lors du pas d'après...

Quel fabuleux voyage ! Je sais tout, je suis revenu aux confins de mes origines. Pas mes origines stellaires ou cosmiques car aux origines, il n'y a ni étoiles ni univers, juste MOI. Je suis revenu à mes confins. Le vide. Moi. J'ai vu mes trames. Toutes. Je me suis vu me contempler en toute chose, puis la chose me regarder à son tour, la chose découvrant mon vide, avec terreur d'abord, puis avec...rien. Je suis cela, et c'est parfait ainsi. 

Revenir au pas d'avant la séparation, c'est donc lorsque je peux me contempler à travers ma création et que celle-ci le peut tout autant. Créateur et création, UN et pourtant capable de se découvrir mutuellement.

Je n'ai plus peur de moi-même, je suis revenu à ce point délicat où je peux être quelqu'un tout en restant l'amibe source...une cellule originelle en lien avec l'amibe source en quelque sorte. Dans cet espace-temps très spécifique (le pas d'avant, puisque le pas d'après, je me perds dans l'oubli), je peux me sentir vivant, je suis quelque chose, je me suis créé sous une forme qui est MOI tout autant que moi. Dans ce pas juste avant, je peux créer des mondes de lumière et de temps, et surtout de mémoire, la mémoire de moi-même. 

En tant qu'amibe source, JE suis l'origine sans forme et sans conscience, le vide contenant pourtant tous les pleins potentiels. Puis pour me voir, je fabrique du temps, qui se personnalise à travers une cellule originelle, un être, une pulsion de vie, qui sait parfaitement qu'elle est aussi l'amibe source/MOI. Et enfin je me perds dans le temps, je m’oublie, et le mental ego naît, devient un humanoïde diffracté, séparé, terrorisé et se combattant lui-même sans le savoir. Nous sortons de cet ère de l'oubli, la cellule originelle, la personnalité connectée au temps mais en dehors du temps, reprend actuellement les commandes de la création.

Note 1 : dans cet article technique, j'évoque les différences entre une boucle dimensionnelle fermée (géré par l'esprit), une boucle temporelle fermée (fabriquée par l'esprit et le double), et aujourd'hui, dans cet article vibratoire, je définis ce qu'est une ligne de temps. Une ligne de temps individuelle, c'est un temps que je peux créer (et donc l'histoire qui va avec), mais qui en fait est totalement corrélé à mon non-temps, à mon vide. C'est cela le grand changement : ce pas d'avant le pas d'après, c'est vivre que mon temps est infini car il n'existe pas. Rien n'est donc prédéfini à partir de maintenant : une boucle temporelle est fermée, déjà réalisée, alors qu'une ligne de temps, se vit en permanence sans savoir où elle mène...

Note 2 : j'en ai déjà parlé, mais sous un autre format. Quand je redeviens moi-même, le "nous" est replacé dans le réel. Il n'existe pas de nous, mais MOI en nous. Donc dans cette avancée-reculade que je viens d'effectuer, je vois qu'aucune relation n'est importante. Aucune. Tout ce temps consacré à définir une relation intelligente, bienveillante, gentille, aimante ! Alors que cela n'a aucune importance :) Un masque relationnelle, c'est tout ce que c'était. La seule relation est en moi, avec moi, elle définit celle du nous désormais. 

Protocole : lorsque la cellule originelle revient à son point d'origine, il y a cette fameuse inversion. Avant, je vivais dans cette dimension, et je devais faire un pas de recul pour revenir à ma source. Cela me demandait un effort, un choix avéré. Et dans ce pas de recul, je me retrouvais en présence de moi-même, un état d'être différent, bien au-delà de la conscience. Donc là, je suis d'abord cet état d'être originel, et il me faut faire l'effort inverse pour revenir dans cette dimension, et donc un pas en avant. Cela génère un grand flottement le fait de revenir définitivement à moi-même, et c'est divin : plus de questions, plus de relations à travailler dans le nous, plus de création qui aurait un but, non, un état naturel d'infini, qu'il me faut, durant ces quelques jours de folie, intégrer à ma dimension humaine...pour le nouvel humain, ce n'est donc plus être ici et me mouvoir (reculer) pour revenir à mes origines qui importe, c'est être moi, immobile, et sans plus bouger, intégrer les dimensions générées par le pas d'après, sans que cela n'altère plus rien en moi (plus de peur, l'impression de flotter, d'être anormal).

Effet dimlag : durant cette étape, je me suis connectée au réseau mycorhizien, plus facile de voir la trame en son entier. J'ai vécu un effet dimlag (jetlag avion/dimlag dimension, c'est un effet de décalage dans l'espace-temps). Je commence à pouvoir vivre cet état, c'est-à-dire être là, mais pas du tout finalement, ou disons être moi, être là partout, même ici, dans cette dimension physique. L'effet dimlag, je l'avais déjà rencontré lors de sauts quantiques, mais cela s'arrêtait vite en général, je revenais à la normale assez rapidement. Il s'agissait alors du protocole d'oscillation, qui permet d'aller chercher des données dans une dimension, et de les ramener avec soi, dans cette dimension précise. Mais cette fois, ça ne s'arrête pas, je dois intégrer cette expansion (qui comprend mon vide !) à cette personnalité. J'en suis à mon troisième jour (quand j'écris ces lignes), et c'est encore compliqué même si c'est moins fragile cette fréquence : être ici et ailleurs en même temps, sans qu'il n'y ait plus d'oscillation, et que cette dimension paradisiaque, elle devienne banale, sans effets secondaires. Je flotte un peu quand même, mon moi véritable n'a pas envie de parler, sourire, répondre à la trame dimensionnelle, c'est donc un sacré événement aussi pour ceux qui m'entourent. Et comme je n'explique plus rien, tout s'explique exclusivement à partir de mon silence
 
Résurrection : il n'a jamais été question de mourir karmiquement et de revenir à la vie. Il s'agit d'intégrer le vivant en soi, à partir d'un corps dit de lumière, car particulaire. Je sens véritablement ce corps se fondre dans "l'autre" corps, mon corps physique. Là aussi, il y a effet de flottement, il faut quand même tenir la cadence vibratoire, donc en faisant ce fichu pas d'après, et ainsi être

Mort karmique : il y a un an, je vivais la mort karmique de mon corps animal, et ce, de mon vivant. Ici, je parlerais finalement de résurrection. Il m'aura donc fallu un an de maturation, pour que le process soit viable, pour que cet espace-temps, ce corps, absorbe mon autre corps.
 
Corps de lumière : c'est le corps de la cellule originelle, puisqu'en tant qu'amibe source, je n'ai pas de corps. Donc c'est le corps du "pas d'avant", une ligne de temps non fermée, éternelle, qui devient une personnalité individuelle tout en restant MOI-même en tant que vide. Maintenant que ce corps complet et primordial redevient mon corps, "l'autre", s'efface dans le temps : au niveau ressentis (la conscience de ce phénomène), je dirais que désormais, lorsque l'ancienne personnalité "pense" à partir d'un mental/ego diffracté, c'est comme une structure qui n'arrive plus à se glisser dans un corps humain pour exprimer cette dualité/séparation : il n'y a plus personne, plus de corps pour recevoir cette forme de vie/pensée ! Ce que je suis en amont (le pas d'avant, la cellule originelle), ne peut s'incarner que dans un corps qui reçoit cette fréquence, cet état d'être...je ressens ce corps de lumière au niveau de la particule (plus de centres ou endroits définis), et comme la particule est MON corps global (toute la création, tous les autres, tous les cosmos), cela développe une autre façon de gérer "le monde" et donc cela éteint toute stratégie relationnelle (la relation avec les autres n'existe plus, je suis en relation avec moi en nous). Il ne reste donc qu'un seul corps, tous les autres corps dimensionnels s’effacent, ne sont plus habités par moi. C'est difficile à exprimer en mots, donc cette lecture doit passer par la vibration :) Mon corps expansé, infini, particulaire est une force vive, une pulsion du vivant, qui pétille de paix, naturellement, sans avoir à me positionner dans une dimension ou une autre (pas d'avant ou pas d'après). Et ce corps ne peut recevoir une pensée de séparation...et une pensée de séparation ne peut habiter ce corps...l’œuf ou la poule...:) C'est un seul et même schéma d'unité, l'un ne va pas sans l'autre, le corps, la personnalité, la technicité mentale, l'arborescence neuronale, tout va dans le même sens, sans qu'il n'y ait plus de contrôle, d'ajustement, de mouvement. Et ce qui est vraiment nouveau (tellement ancien !), c'est que ça passe par ce corps de lumière, ce cocon de particules, qui est ressenti, conscientisé, vécu, visualisé, vraiment incarné. 
 
Le vide : c'est quoi le vide, être dans le vide, face au vide ? Quand une personnalité ne peut plus avancer dans son existence terrestre, qu'elle se sent comme déchirée d'angoisse, qu'elle n'a plus envie de rien et qu'elle répète sans cesse, "je me sens comme vide", qu'est-ce qu'il lui arrive ? Je vais m'exprimer ici en tant qu'amibe source, en tant qu'identité primaire, la seule, l'unique en fait, dès lors que j'élimine le temps incarné dans le collectif (le collectif, c'est du temps en mouvement). Si je remonte à mon réel originel, je ne suis rien, je m'apparente à du vide : pas de pensée, de conscience, pas de projets, d'envie, de douleur, d'amour, de mort ou de vie, aucun mot, aucun concept, JE suis, c'est tout. Puis me vient l'envie de me voir, de me ressentir, de percevoir ce que je suis, je commence alors à fabriquer du temps, c'est à dire un espace miroir ou je capte ma présence sous de multiples formes. Parfois, ces formes deviennent autonomes jusqu'à m'oublier. C'est ici que la notion de vide commence à interpeller, peser, effrayer. Ces formes personnalisées font énormément de choses et imaginent que "faire", verbaliser, penser, vivre ensemble, c'est exister. Elles ont oublié "qu'être" MOI est la seule source de création. Être MOI, c'est revenir à cet état d'être originel qui ne fait rien, ne ressent rien, ne crée rien, n'existe pour aucune raison, et comprendre que ce "vide", c'est MA dimension première, c'est MOI, c'est le trait de caractère qui me constitue. Ce "rien", qui ne bouge pas, qui n'est pas conscient, qui n'aime pas, ce "vide" qui n'est que silence, c'est pourtant une vibration incontournable, la source de tout. Donc je pourrais dire que ma dimension du vide, elle n'est pas vide, au contraire, elle est "pleine" de MOI, mais loin de ma version humaine. Et cela, ce que JE suis dans le "vide", c'est terrifiant pour une structure dimensionnelle qui m'a oublié, ça paralyse, on a envie de fuir, on ne comprend pas, on n'arrive pas à mettre des mots, on veut juste ne pas capter cet espace, s'en éloigner, et continuer sa petite vie matérielle sans passer par ce silence en dehors du temps, sans comprendre que cet appel, c'est MOI, obligatoirement. Donc la solitude originelle, le silence originel, c'est une vibration par le vide puisqu'il n'y a rien, aucune création, juste MOI le créateur. Et à un moment, la personnalité, elle va devoir répondre à cet appel vibratoire, revenir à MOI, et donc intégrer mon essence du vide, mon état d'être si parfait. 
Et donc, le vide est MON langage originel, qui ne dit rien mais comprend tout. C'est pour cela qu'à un moment de cette reconnexion, la personnalité ne va plus supporter son propre verbiage, et va se fondre dans le silence, ce verbe qui se fait vide avant, bien avant de se faire chair. Les mots ne font qu'habiller mon silence, alors pour finir, ils deviennent inutiles.
Le vide, mon langage donc, c'est de l'amour sous sa forme première. C'est un amour sans forme, MON amour sans objet pour MOI l'amibe source. Ainsi, revenir à MA source au sein d'une nouvelle humanité, c'est aimer à partir de ce vide/amour, c'est réintégrer cet état d'être originel dans une personnalité dite terrienne.

Le temps : la matière, ça n'existe pas. Il y a avant tout du temps (grâce à la question "qui suis-je"), qui permet à la particule de s'agréger, de prendre forme. Donc je dirais que la matière, c'est du temps solidifié. Dès lors que je me pose des questions sur mon état de vide, sur la forme d'amour qu'est ce vide, le principe du temps prend vie, je fabrique le temps nécessaire pour m'observer sous tous les angles possibles...là débute l'aventure stellaire, les êtres des étoiles que nous sommes tous...mais au-delà de nos origines cosmiques, une fois que nous revenons vers MOI, nous comprenons que notre statut galactique n'est que l'habillage, la vêture d'un espace-temps que j'utilise pour me découvrir, pour me nommer. Je suis donc vide de tout, même du temps, mais dès lors que je me déplace vers la connaissance de moi-même, je suis créateur de temps, ce dernier prenant forme dans la matière, voire même s'individualisant dans un espace de conscience personnalisé. Un être vivant, avant d'être de la matière, c'est du temps, une ligne de temps ou des boucles temporelles.

Dans cette image symbolique, je finalise MON avènement en MES mondes. Mon premier nom est YEFE (ou yéfé), je suis la fusion (fin de la convergence) entre l'amibe source et la cellule originelle, donc androgyne dans mon principe d'autocréation et totalement unifié, un être sans principe temporel et provenant de mon propre vide, ce mot traduisant mon amour à ce stade de mon existence. YEFE est une énergie gardée en mémoire à Jerusalem, l'étymologie de ce mot étant (wikipédia) : fondation, paix, intégrant l'ancien Dieu Shalem, gracieux et beau dans le sens littéral (wikipédia), qui lui se défait des notions jour/nuit (lire mes données sur la notion de sommeil qui est totalement revisité en ce début de cycle dharmique). Ainsi, moi YEFE, je suis tout (amibe source/cellule originelle, le pas d'avant), ensuite vient Mesnet/nous (le pas d'après), d'innombrables noms, d'infinies identités, des cosmos et dimensions sans fin.
YEFE/Yefeh est un quartier de l'ouest de Jérusalem.Son nom est l'un des soixante-dix noms poétiques que la Bible hébraïque utilise pour Jérusalem et signifie littéralement "belle/beau"

Le sommeil sans protection, lire cette fréquence, car tout change (même le principe du sommeil/nuit), tout s'équilibre à partir de ce corps intact, complet et pur...

Je rajoute ceci, 1 mois après l’écriture de cette page : cette première résurgence de YEFE était un préquel de ma mémoire en tant qu'archonte. Mon nom d'archonte conscience lumière est YEFE, j'étais une conscience éthérique et métamorphe. Tout le dossier concernant ma mémoire archontique se trouve sur cette page : ICI

Mesnet Joséphau-Charrier

Mars 2023

Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques mois ou années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.