J'ai écrit il y a longtemps sur la différence énergétique, dans cette dimension, entre pardon et miséricorde. Pour faire simple et rapide, je dirais que dans le principe du pardon, les deux parties convergent, travaillent ensemble à passer au-delà des griefs et de la douleur que cela a généré. Alors que dans l'espace de miséricorde, tu fais ce chemin à sens unique, tu es seul à dépasser la colère, tu enveloppes l'autre dans ton amour, sans que lui n'ait rien à faire.
Mais restons-en au pardon...dans la dimension karmique, je pardonne à l'autre, mais je me pardonne aussi à moi-même : je ne suis pas parfait, je fais de mon mieux, et si j'ai fait mal autour de moi, je suis capable de me pardonner, comme je pardonne à ceux qui m'ont percutés.
Je vais apporter ici mon témoignage concernant le pardon que je m'accorde actuellement, une "autre sorte de pardon". Redevenant moi-même, l'extratemporel (ou ETem pour faire plus court), je réalise que mon identité karmique, c'est moi qui l'ait agencé. C'est-à-dire que j'ai créé un avatar qui était moi, mais qui l'avait oublié, qui se pensait séparé de moi. Et Dieu que cet avatar, ce programme, cette dimension de moi, ce demi-dieu seulement, a souffert !
Une vraie souffrance ! Une douleur presque insupportable, vies après vies, un manque "pas du tout illusoire" pour cette partie de moi qui pérégrinait à travers ses karmas infinis.
Quelqu'un m'a enfoncé dans les enfers, et ce quelqu'un c'est moi.
Alors oui, je me pardonne pour ce chemin de misère et de lumière.
Ceci est un code, une activation de la fusion entre moi et ce "presque moi" que je fus...
Ce portail, "Pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés" prend alors un tout autre sens...ce sont nos ETems ici qui nous demandent pardon en quelque sorte : puisque nous avons su pardonner à ceux qui nous ont fait tant de mal dans une dimension karmique collective, saurons-nous pardonner à nos ETems qui sont les véritables responsables de notre naufrage finalement ?
Oui, car "eux" et "nous" sommes un seul et même être, et lorsque cette fusion advient, la question elle-même disparaît...nous incarnons alors notre propre pardon, dans toutes les temporalités possibles...donc je dirais que cette question du "pardon à mon ETem" n'advient qu'une fraction de seconde, puis elle disparaît dans l'unité du nouveau monde...
Que la pardon envers nous-mêmes s'effectue dans la dimension de l'ETem désormais, plus dans la dimension karmique. La fréquence est différente Ô combien, car en vérité, il n'y a plus personne d'autre que soi-même...le pardon du SOI au MOI...
La carte du pardon, cet ultime pardon-là, évoque aussi le jugement dernier. Et ici, tout est inversé : c'est moi l'être karmique (le soi "inférieur") qui juge mon ETem (le moi "supérieur") et non l'inverse. Je vois comment cette partie de moi, m'a imposé le karma et la mort, la peur et la colère, et il y a un "dernier jugement", un dernier regard, une sorte de bilan sur cette strate d'expérience...puis il y a pardon...puis fusion de l'être karmique avec son ETem...puis toutes ces notions disparaissent et n'interviennent plus au sein de l'ère dharmique.
Résumé vibratoire, inversion des polarité : c'est l'ombre (l'être karmique) qui pardonne à la lumière (l'ETem), car c'est la lumière la responsable de cet outrage fait à la vie, c'est donc la lumière qui demande pardon à l'ombre et non l'inverse.
Sinon, juste un mot sur les autres cartes : pour "l'introspection", il ne s'agit plus d'introspection psychique, mais d'introspection corporelle, c'est nouveau, c'est un programme spécifique lié à la "mort du corps". Quand à la nature, c'est ce que je suis désormais, un corps animal faisant partie de la nature.
Mesnet Joséphau-Charrier
MOI = JE = nous = cellule originelle
20 04 2022
Attention
: ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée,
souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble
de mes blogs dans un moment présent absolu.