L'amour du nouveau monde ne ressemble à rien de ce que j’avais imaginé. Cela
ne ressemble à rien d’ailleurs. Il n’y a aucune posture, aucune vêture, aucune
image, aucune émotion, aucun moment spécifique pour aimer, aucune façon de le montrer…rien… je vibre juste. Et cette
vibration est MON amour. Je n’ai pas à forcer le trait, je n’ai pas à
ressembler à autre chose que ce que je suis, je n’ai pas à dire des choses
spécifiques ou à faire des trucs particuliers. Je n’ai même pas à aimer, JE/je
vibre, c’est tout. Quand je prends un café avec toi, quand je fais mes courses,
quand je pense ou ne pense pas, quand je marche ou quand je dors…
Parfois, lorsque j’étais avec un être vivant, dans
cette dimension, j’aurais aimé lui montrer mon amour, qu’il le voit. Je m’efforçais
à ressentir clairement cet amour, que la personne puisse le deviner dans mes
yeux…mince, l’amour devait forcément se voir ! Et un jour que je pensais
cela, c’est comme si la trame s’était déchirée : je vibrais. J’étais
vibration. Là comme ça, que je la ressente ou pas, je vibrais naturellement,
tout le temps. Et j’ai réalisé que cette vibration était de l’amour. Un amour
non-émotionnel, qui ne se voit pas, qui ne ressemble à rien, qui ne se donne
pas, qui ne demande aucun effort pour être « envoyé » vers l’autre,
car cette vibration elle est aussi en l’autre…elle est partout, elle est tout,
elle est MOI en chacun…et là, j’ai senti un grand calme…tout s’est arrêté le
temps (une fraction de seconde !) que je réalise ça, le temps de regarder
cette personne et de me rendre compte que je n’avais pas à l’aimer, mais que je
vibrais d’amour tout bêtement…et tout s’est remis en route…c’était terminé (ou
ça commençait, peu importe)…mais je vibrais, sans le vouloir, sans que cela ait
une utilité ou un sens, sans que cela soit même important…et cette vibration
infime, qui n’est absolument pas une grande émotion, elle était suffisante,
elle était puissante, elle ne m’appartenait pas mais elle me constituait et
constituait l’autre, et la cuisine dans laquelle nous étions, et nos sourires,
et nos mots…je n’avais pas besoin de dire je t’aime, ou de le montrer, je vibrais…et quand tu
vibres, tu vois/perçois la même vibration en l’autre, tu sais que son existence
provient de cette vibration, donc il n’y a plus ceux qui ont réussi l’éveil et
les autres, il y a cette vibration partout partout partout…et donc MON amour
partout et en chacun…
C’est tout…
Mesnet
MOI = JE = nous = cellule originelle
4 avril 2022
Attention
: ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée,
souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble
de mes blogs dans un moment présent absolu.
Ajout 15 04 22 : je ne vous aime pas...je vais commencer comme ça :) Ca tape fort ça, comme énergie, non ? Nous sommes 7 milliards il paraît, cela m'est difficile de t'aimer toi, là-bas, que je connais à peine...alors je t'aime "philosophiquement" je pourrais dire ? Ou symboliquement ? C'est-à-dire que je suis une conscience humaine assez gentille quand même, qui ne souhaite de mal à personne dans cette dimension...mais je vois bien que cette conscience d'amour, elle est quand même limitée et qu'il me faut être très proche d'une âme pour RESSENTIR de l'amour. Avec certains, certaines, avec ma famille, il y a une "montée" d'amour, c'est quelque chose de merveilleux, de grandiose que de vous aimer et d'être aimée en retour...je pourrais décrire ce que cela fait dans mon ventre, dans mon cœur, ce flux d'amour pour mes proches, mais à quoi bon, chacun connaît ce vécu...
Donc sur ce chemin, j'ai beaucoup travaillé "ça", aimer mon prochain comme j'aime ma famille, comme je m'aime, mais c'était difficile j'avoue...et puis sincèrement, il y a certains prédateurs incarnés sur cette terre, ou tout simplement des enquiquineurs, des pots de colle, enfin toute une gamme d'humanoïdes, qui, lorsque tu les croises, te demandent un petit effort d'alignement quand même, pour ne pas les glisser au fond de ton puits :) Et même tes proches parfois, tu les jetteraient bien par la fenêtre : tu les aimes, oui mais...
Alors j'ai écrit cet article il y a quelque temps déjà, qui parle d'une autre "
sorte" d'amour. Je vois qu'à l'époque, là où j'en étais alors, le processus était compris, qu'il bipait parfois, mais qu'il n'était pas vraiment vécu. Je sais aujourd'hui pourquoi :
un, parce qu'il n'y a que mon véritable "
moi" (
l'extratemporel en premier lieu) qui accède à cela, et
deux, seul un
corps animal offre ce potentiel dans cette strate temporelle.
Donc le titre évoquait "
l'Homme et la Femme", mais je parlerais plutôt aujourd'hui de mon corps de femelle...c'est ce
dernier que je vais "
chercher", que je "
RESSUSCITE" actuellement.
Ce que je suis n'est pas limité dans ce type de corps physique et donc ma vibration est constante, ininterrompue. Je vibre, et ce n'est pas un ressenti cette vibration, c'est un état d'être. Ce n'est donc pas une émotion, elle ne génère pas forcément une conscience humaine d'amour, elle est amour.
Tous les corps animaux vibrent. Cela ne les oblige pas à montrer cet amour, à en donner une image précise. Par exemple, un extratemporel vibrant dans le corps animal d'un cheval ou d'un oiseau, il ne sent pas obligé de venir vers toi, de faire ami-ami, de poser un geste, une posture qui prouve qu'il y a de l'amour. Il SEMBLE alors ne rien n'y avoir entre toi et lui, rien ne bouscule rien, et pourtant, tout vibre...
C'est là où j'en suis, ne pas aimer mais vibrer...et donc aimer.
C'est compliqué au début pour une psyché humaine de cesser de vouloir aimer, de penser que si on se tombe tous dans les bras les uns les autres, que si l'amour se lit dans nos yeux, s'il se VOIT, nous atteindrons enfin ce que nous cherchons.
Je ne cherche plus à t'aimer, toi...ou toi...même toi mon fils, ma fille, mon ami-e...je vibre...ça ne ressemble à rien, ça ne FAIT rien, c'est hyper léger car cela n'est même pas ressenti, donc pas quantifiable, mais c'est léger, sans obligation, sans forme, sans conscience humaine qui essaie de mesurer cet amour, de le cartographier, de l'amplifier...
C'est tout petit cette vibration...vraiment infime mais puissant quand même puisque c'est la substance de MA/notre création...
Et donc ça me permet de ne pas penser à l'amour, de ne plus essayer de bien aimer, ou d'aimer plus, ou d'aimer tout le monde., ou de m'aimer moi-même...je n'ai plus à me préoccuper de l'amour, juste à être qui je suis, un être vibratoire, et donc aimant/aimé...car, et c'est ça qui est fantastique, quand je vibre, je ressens ta vibration, et donc ton amour, quel que soit ce que nous vivons toi et moi dans cette dimension...tu aimes puisque tu vibres !
Cette vibration embrasse tout, chacun, même toi au bout du monde, que je ne connais pas...je ne t'envoie pas d'amour, nous vibrons tous les deux....je le sais à partir de ma conscience humaine et toi, tu l'as peut-être oublié, mais ça ne change rien, tu es vibration, ton corps animal la répercute, et c'est à cela que je me connecte de plus en plus facilement...
Je ne t'aime pas, je vibre...et donc je t'aime...ensuite, tous les ressentis qui adviennent sont importants mais pas nécessaires...mais et c'est la paradoxe, une fois que ton corps animal est repositionné uniquement sur la vibration originelle, habité par toi, l'être véritable, et bien les ressentis sont bien là, de plus en plus fort, pour chacun, même le prédateur, le pot de colle et tous les autres...tu vois le processus ? Une merveille...
Comment exprimer tout cela ? Mot de Nathalie : pour ma part je pense que l'amour est au delà de l'amour émotion. Ce serait une force, la force de création. Ma perception : Oui,
j'aime bien ce mot "force"....le mot vibration donne à "penser"
mouvement, ressenti, alors que dans ce que je vis, il n'y a rien de
cela, mais rien...donc une vibration qui ne vibre en rien...avec Ignacio,
que je viens d'avoir au téléphone, il parlait d'une "première
pulsation" et c'est cela en fait, pour "ma" part : une première
pulsation de "rien", de cet "état" qui ne fait rien, qui ne se ressent
pas, qui ne prend aucune forme....et quand cette pulsation est
"relancée", après, je peux l'habiller de "mots d'amour", de ressentis,
d'émotions, de mouvements....mais c'est plus un état d'être...un point ?
Oui, comme un point non ressenti, même pas vibratoire, que je suis, que
je perçois en chacun, en tout...un point, un point de rien,
un point d'être, un point universel, un point invisible, même pas
subtil...et ce point, c'est simplement moi...
Définition de vibration : "Mouvement, état de ce qui
vibre"...et donc il y a une "sensation" dans ce qui vibre...alors
qu'ici, dans mon vécu, il n'y a rien de rien...pas de ressenti, pas de
sensation...j'ai cherché comme exprimer cela, on pourrait dire "la
présence", mais en fait, non, c'est beaucoup plus simple que ça : c'est
moi....j'enlève tous les mots autour (vibration, point, amour,
sensation...), il y a juste moi...ça n'est rien, je ne sens réellement
rien et pourtant c'est bien moi, je suis bien "là"...et à partir du
moment où je reviens non pas à cet "état" mais à moi, des émotions et
des sensations viennent habiller ce "moi" si je veux, mais ce n'est pas
une obligation, il peut juste n'y avoir que moi et rien d'autre...c'est
ça qui est léger, de revenir à moi...je suis "arrivée" jusqu'à moi et il
n'y a plus que ça...et le "truc", c'est que quand je suis "arrivé",
tout le monde l'est...je ne vois/perçois plus que ça en "toi"...et dans
ce rien, je peux alors inventer plein de forme d'amour...
