La mort physique, purger son âme

Il y a 15 ans, j’ai accompagné celui qui fut mon père dans cette trame. J’ai du recul aujourd’hui, je sais donc que ce fut le « top départ » de mon chemin d’émergence. Pourquoi ? Parce que moi qui n’était ni « dans la spiritualité », ni « dans la religion », qui ne croyait en rien (et même si je n’ai rien compris à l’époque), j’ai senti une joie immense venant de lui quand il a quitté son corps karmique (je peux mettre des mots désormais)…donc il m’a fait/JE me suis fait le cadeau de cette expérience au moment où je devais avoir une base de « travail » pour la suite : ce jour-là, j’ai capté des codes, des informations vibratoires qui m’ont parlé de la « vie éternelle » et de tout ce que nous sommes en réalité.

Et puis il y a un an (2021), ma petite fille s’est incarnée. Pas il y a deux ans, pas dans un an, non, juste au moment où je commençais ma mutation physique. Elle est à elle seule un « réservoir à données » du nouveau cycle, du nouveau corps, vibratoirement bien sûr, puisqu’elle ne parle pas. Donc J'AI organisé ça, l’arrivée ou le départ de ces données/personnes afin de m’aider à me programmer.

Et là, Gaïa le corps-vaisseau-chien qui nous a accompagné 11 ans, nous quitte. Ma petite fille m’aide à capter mon corps animal dharmique, et Gaïa m’aide à déprogrammer mon corps animal karmique. A ses côtés, je sens comment elle éteint les moteurs qui soutiennent ce type de matériel atomique, son corps physique…et si on la regarde comme ça, une vision karmique du phénomène, c’est hyper triste : maigre, vieille, allant vers la mort, la fin….mais mon corps animal vibratoire capte mieux le corps animal vibratoire des « autres » désormais, et là, je ne perçois que sa joie vibratoire, aucune peur, l’être en elle sait totalement ce qu’il fait, ce qu’il me donne aussi, dans cette expérience…pour moi qui doit « mourir » aussi à ce corps karmique et qui en ce moment, est un peu perdue, car très fatiguée, je n’en peux plus physiquement en fait…j’avais l’impression d’être coincée, perdue, sans plus savoir comment faire, comment être…et Gaïa me fait ce cadeau (maintenant, pas dans un an !)…

Donc depuis hier, je sens que les infos autour de moi, en MOI, sont colossales…c’est comme un grand « bordel » (pardon), un amas de données, donc je sais que ça va bouger, s’aligner dans les heures/jours qui viennent…

Ce qui vient dans cet espace particulier de la mort physique : 

Je remarque qu’elle a cessé de s’alimenter…je ne sais pas ce que ça veut dire encore…

La question était jusque-là pour moi : comment mourir de mon vivant, garder mon corps, le transformer ? Je commence à incarner les réponses.

Et je vois aussi que je nettoie la peur de la mort dans des endroits cachés : ma conscience n'avait plus peur de la mort, qui n'est qu'un concept, mais dans mon corps, je vérifie les résistances à la mort qui s’allument, que je n’aurais pas mis en lumière sans le départ de Gaïa…donc il y a bien encore des peurs de mourir, mais ici, c'est le corps qui parle, plus la conscience, le corps avait peur de mourir…il fallait débusquer ça, gratitude…

Durant les 3 jours avant sa mort, je me rends compte que je n'étais pas "épuisée" en fait, mais totalement en connexion avec les données de la mort physique : j'étais vieille, sans énergie, mes curseurs s'alignaient sur la mort de mon corps. Elle est moi vivions cela ensemble, j'étais baignée dans ce champ de réalité et sans le savoir, j'activais ces données. Mais depuis qu'elle n'est plus là, je vais très bien, plus de douleur, de manque d'énergie. Donc Gaïa/MOI m'a "montré" les protocoles de la mort physique, ni plus ni moins. 

J'ai pu constater aussi comment fonctionne les égrégores émotionnels : sentant la vibration de joie de Gaïa, je me suis alignée sur cette dernière pour l'accompagner. Donc je fais bien la différence entre l'amour vibratoire non-émotionnel et l'amour humain émotionnel. Par contre, dès que j'étais proche d'un être dépassé par ses émotions, je me mettais à pleurer, je n'arrivais pas à ne pas être submergé par ses énergies. Donc oui, j'ai pu VOIR comment le monde émotionnel extérieur peut te déporter de ta vibration originelle. 

Note : il est en fait terrible d'accompagner un corps en partance en projetant toutes ces énergies de peur, de perte, d'angoisse, de colère, de refus, toutes ces émotions dont on abreuve celui qui lâche son corps. Nous ne savions pas, mais désormais oui : la mort est une mutation à part entière, tu quittes ce corps animal pour être ce que tu es au-delà de ce corps. Un être sensible ne va pas craquer, il va au contraire capter la vibration de l'être et donc sa joie, sa paix, et le soutenir dans ses vibrations, il va vibrer d'amour non-émotionnel, pas être pollué par la temporalité émotionnelle karmique. Il va instaurer le monde de la vie, pas le monde de la mort. Un être hypra-sensible ne va montrer sa peine plus que les autres, il va au contraire vibrer de joie, capter la joie, partager sa joie.

Donc ces émotions (celles des autres) et les miennes, je ne les ai pas bloquées, pas refoulées, reniées, je les ai laissé circuler, comme un flux, par le tore dos-ventre, ce portail entrée/sortie. Un extratemporel ne se coupe pas de ses émotions karmiques, il n'en éprouve tout simplement pas.

Lorsque je l'ai accompagné, j'ai aussi visualisé la présence de certains êtres qui la connaissaient (sa famille terrienne), mais aussi Ignacio, mon Adan masculin, mais nous étions présents en tant qu'extratemporels. Je note que c'est la première fois que je visualise, je n'ai jamais fait cela avant, donc la visualisation est une clef, mais je ne sais pas encore laquelle, comment ça fonctionne vraiment dans ce nouveau cycle. Ensuite, je note également, qu’Érine (ma petite fille), Ignacio et moi sommes dans cette dimension comme des portails, les "autres extratemporels" devaient passer par nous pour avoir un impact "ici-bas". Nous sommes des portails de données de transition, lorsque la trame ne baignera plus dans sa temporalité karmique, nous n'aurons plus cette utilité.

Enfin, je dirais que depuis hier, depuis sa mort, je suis sur un palier d'effacement : je ne sais plus rien. Je capte tellement de nouvelles informations que je n'arrive pas à les traiter d'une part, et d'autre part, je "crois" que je passe un cap, qui n'est plus de "savoir", se souvenir, mais d'être pleinement qui je suis...

Note : je constate aussi que même moi, j'ai de la difficulté à ne plus la concevoir sous sa forme de chien. Il faut aller chercher loin en moi pour laisser cette image derrière moi : il n'y a pas de chiens, pas d'oiseaux, pas de poissons, pas d'humains, juste des corps-animaux habités par MOI et des extratemporels...même Gaïa est un extratemporel ? J'avoue que cela fait partie de la longue liste des "je ne sais pas"...Ce que je sais, c'est que là maintenant, elle n'est plus Gaïa ma chienne, et c'est étrange d'être obligé de me connecter à "elle", à un être (plus un chien) qui s'exprime à travers de la vibralisation pure. Sa mort m'oblige à casser le monde de l'image, en fait. Sa mort m'oblige à la traiter en égale. Certes oui, j'ai toujours eu conscience que les animaux étaient aussi sacrés que nous, d'ailleurs je n'en mange plus...donc j'avais compris, mais là, je suis obligé de le vivre, c'est totalement différent. Gaïa a toujours été mon égale, une vibration, pas un chien. 

En ce qui concerne la mutation ADN, je "crois" également (mais je ne sais plus rien), que tout le monde y passe actuellement (la trame dans son ensemble), que cela soit compris ou pas, et donc mon travail de témoin-scribe me paraît vain et inutile du coup...

Voilà, je vais faire silence durant quelque temps et me poser sur ce "je ne sais plus rien", tout est flou, je ne sais pas où je vais...ce que je sais, c'est que j'ai vécu le vieillissement en accéléré cette dernière année, et qu'il semble bien que je sois morte physiquement ces derniers jours, ou disons que j'ai activé les codes quantiques qui sont porteurs de ce programme karmique spécifique...je verrai la suite...

Note : la fréquence du "je ne sais pas", pour mettre une image, c'est un peu comme si je quittais une chaumière pour aller vivre dans un château de 300 pièces. Autant dire que je n'ai aucun repère, je ne sais pas où aller, comment me diriger, comment fonctionne ce paquebot. J'ai donc coupé les amarres avec la dimension karmique (en conscience mais aussi matériellement, physiquement, atomiquement, c'est cela la nouveauté !), j'intègre la dimension dharmique, déjà existante sur ma ligne de temps, mais je ne sais pas encore l'habiter, quelle chambre choisir si on peut dire. J'ai le logiciel pour déchiffrer les plans (je suis désormais vibratoire), mais je ne sais pas encore trop comment ça fonctionne. C'est une zone/page "blanche", inexplorée, je viens juste d'ouvrir la porte et je ne sais rien, je ne sais pas où aller ni comment (y-a-t-il des ascenseurs, des raccourcis, dans cette immense bâtisse ?!). J'ai juste la force de me trouver une chaise, de m'assoir pour souffler, me reposer et observer autour de moi...un déménagement, c'est épuisant, et je viens littéralement de déménager ! Donc repos durant les quelques jours à venir...

Ne pas oublier quand même que le projet est de modifier son corps sans le quitter. C'est le même corps animal vibratoire qui va être habité, mais il faut le débugger de son programme de la mort. Donc je devais plonger dedans, dans les codes, dans la programmation temporelle karmique de la mort. Et Gaïa m'a offert ce cadeau, elle était porteuse de ces codes, elles les a activé pour moi. Et en me guidant dans le programme de la mort karmique, en me montrant que ce n'est qu'un espace de mutation, un changement de corps-vaisseau, elle a ouvert la voie à un nouveau potentiel, dont je ne discerne pas encore les implications : faire la même chose, "tuer le programme de la mort", comme une sorte de "nettoyage ADN", afin d'instituer, avec le même corps, une transformation radicale des schémas de vie. Donc instituer un corps dharmique A PARTIR d'un corps karmique. Je dirais qu'avant, le corps enfanté par une mère, mourrait, on changeait littéralement de corps-vaisseaux après cette mort/passage. Le corps restant (l'âme/personnalité après la mort) n'était pas enfanté, il n'avait ni père ni mère, il n'était que la projection de soi-même. Pourrais-je dire que désormais, c'est ce corps fabriqué par la mère et le père terrestre/MOI qui peut survivre à ce voyage temporel et donc la transformation de ce corps-vaisseaux ?

Sujet flou : je me demande (mais je ne sais pas vraiment) si avant, le fait même d'interagir avec un monde dit "extérieur", ce n'était pas en soi-même le protocole de la mort. Manger, ingérer ou absorber des médicaments, quoi que nous fassions, même pour notre "bien", ça nous tuait puisque nous séparions de facto, notre corps individuel du corps extérieur...et là, je capte que quoi que nous fassions désormais, c'est l'inverse : tu peux ingérer n'importe quoi, le monde extérieur peut être "n'importe quoi", tu es unité et éternité...flou encore, mais je pense qu'il y a quelque chose de cet ordre qui bip en moi...

Ajout 2 avril 2022 : dans cette vidéo, je confirme mon "déménagement" dans "l'autre monde" vibratoire, et ici je ne parle pas du "château", mais du "vide", c'est encore une autre structure si on peut dire...ma conscience n'était plus alignée sur le principe de la mort physique, mais là, c'est le corps qui vient de faire ce passage : je suis morte, j'ai actionné les programmes de la mort...et je suis toujours là. Seulement, je me sens vide, effectivement. Pas envie de partager ou d'expliquer ce que je suis en train de vivre, pas de boussole intérieure pour me parler de demain...je ne sais plus rien, je suis juste vide. Et du coup, je m'aperçois que je réajuste un protocole karmique de réincarnation : avant, lorsque qu'un incarné mourrait, son âme était recyclé si on peut dire, dans un espace appelé les limbes : "dans la religion catholique, la doctrine des limbes (du latin limbus, «marge, frange») désigne un état de l'au-delà situé aux marges de l'enfer. Par extension, ils désignent un état intermédiaire et flou".

Note : le protocole de l'ancien monde associait les limbes à une entrée en enfer, au purgatoire (purger). Nous quittions réellement notre corps-vaisseau, le passage intermédiaire entre la mort et la réincarnation était tranchant. Alors que les limbes du nouveau monde sont simplement un temps de latence assez doux mais nécessaire, juste un espace-temps durant lequel je peux "purger" mon âme-vaisseaux de ses dernières scories/mémoires karmiques. le protocole des limbes devient un simple réajustement en conscience de ton âme, et ce, de ton vivant, avec le même corps. 

Je suis donc dans un état intermédiaire et flou, voilà. Ni vivante, ni morte, juste assise sur ma chaise, reprenant mon souffle après ce déménagement de tous mes atomes sur un autre plan vibratoire. Je ne sais plus rien, je suis juste moi, pour la première fois depuis une éternité

Donc quand je fais le bilan de ce processus engagé depuis plus d'un an, je vois comment j'ai actionné ce qui se produisait dans l'ancien cycle (la vieillesse, la mort, les limbes, la purge des mémoires de l'âme), mais sans quitter ce corps ! La mort du nouveau cycle n'est plus la mort, c'est un autre logiciel de mort, tu vois ? C'est juste un recalibrage de l'âme sans changer de corps...rien de plus.

Je constate aussi que plus rien de ce que j'entends au "niveau spirituel" sur le web, ne me convient, c'est dépassé, "mort", karmique...je me demande donc "oui, mais alors quoi ? C'est quoi la suite ?"...et je n'émets aucune réponse, je ne sais pas, je suis encore dans mon bain purgatoire, le recalibrage d'une nouvelle âme, mon bain de limbes...donc en pleine création finalement, mais pas de projets extérieurs (créer un nouveau monde, de nouvelles communautés, tout ça...), juste un travail qui me concerne : je crée ma nouvelle âme ! 

Gratitude infinie ma belle, mon amie, l'être vibratoire à mes côtés. Gloire à toi Ô Gaïa qui n'est plus un chien mais MOI, ta puissance n'a pas de limite.

Mesnet Joséphau-Charrier

MOI = JE = nous = cellule originelle

30 mars 2022

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