Humilité/humiliation, bdsm /mâle alpha / corps primal

Mon univers, mon propre codage n'est pas compréhensible dans le monde des autres, car le sujet n'a jamais été "les autres", mais MOI l'être réel face à moi-même, la personnalité dimensionnelle. JE suis ici pour cela uniquement, je ne suis donc qu'un simple témoin de MA propre capacité à m'autocréer, rien de plus, je ne fais qu'émettre ma/MA propre perception.

Ainsi, j'ai enfin compris pourquoi je lis des romans à "l'eau de rose" depuis mon adolescence (Delly, Harlequin), et pourquoi j'ai pénétré le monde du bdsm (en 2016 environ), qui semble être à l'opposé... et pourtant, JE fais des liens désormais, JE situe où sont les points de convergence, pourquoi l'être réel que JE suis a créé ce scénario pour la personnalité dimensionnelle, quelle est la clef finale que je devais y trouver...

Tout d'abord, je vois aujourd'hui que le bdsm est comme une religion, c'est une copie altérée et inversée de MA réalité vibratoire originelle : on y retrouve l'ego (souvent, pas toujours : il y a aussi beaucoup de respect et d'amour) qui se déguise sous l'appellation de "maître" : une entité extérieure à la soumise/soumis, et qui est censé détenir le pouvoir. Je ne pratique pas le bdsm, j'en ai observé les strates pour y puiser ma source d'apprentissage, mais les mots "maître-esse" et "soumis-se" me font frémir d'horreur, j'avoue, sauf si c'est pour jouer à des jeux de rôle et s'amuser :) 

Alors pourquoi ce chemin à travers cette strate très spécifique ? Je le sais maintenant...et ici, je vais modifier les mots et donc la vibration. Je vais poser du code avant de parler de "personnes", car il s'agit avant tout d'un processus très spécifique, lié à la mutation du corps physique ! Et oui, dans ce parcours atypique à travers le bdsm se cachait le bouquet final, le dernier pas vers MA souveraineté :)

Donc je me situe ici dans ma strate animale, mon corps animal sacré. Je vais ainsi remplacer le terme de "maître" par celui de mâle alpha (pas forcément le genre, mais l'énergie), et le terme de "soumise" par celui de femelle (pas forcément le genre mais l'énergie), et l'équation donne cette vibration : le mâle alpha possède (il ne domine pas) la femelle qui se donne (elle ne se soumet pas). Ceci EST le principe le plus puissant de toute MA création si le 1 se veut 2, une vibration d'amour complète et totale pour un ETem/MOI s'incarnant dans un corps animal et s'appariant avec un autre ETem...plus de conscience ici, mais l'instinct de vie et donc d'amour le plus pur : ma conscience est humaine, je suis une femme psychique et cosmique, mais mon corps reste animal, je suis une femelle terrienne.  

Un mot sur le terme "posséder" : la possession est le fait d'avoir quelque chose dont on fait ce qu'on veut. Par exemple, un sujet qui possède quelque chose peut exclure les autres de son usage, la détruire ou l'abandonner...mais lorsque c'est MOI qui possède en nous, le mâle ne sera qu'amour et, par sa signature vibratoire individuelle, il permettra à sa femelle d'atteindre l'état d'humilité originel : aucune question ou douleur, instinct et plus conscience, confiance absolue, amour vibratoire, puissance intégrale, unité totale...

Ainsi, il y a deux préceptes dans le bdsm, que j'ai totalement revisité, la soumission et l'humiliation. Je ne suis pas venue ici, en ce début de cycle pour me soumettre et encore moins pour subir le fouet de l'humiliation.

Voici ce que j'écrivais sur le principe de la soumission en juillet 2022 : je me soumets à MOI-même, la cellule originelle. Ca y est, j'y suis sur cette fréquence. Elle régule toute la personnalité dimensionnelle. Il ne s'agit pas de s'abandonner, mais bien se soumettre. C'est une vibration/codage bien précis "ici". Origine "submitto", "céder à l'amour", je me range sous la puissance de MOI-même...tous les synonymes de la strate karmique évoquent le fait de tyranniser, subordonner, dominer, opprimer, alors que la fréquence de la soumission originelle est celle de la libération sans limite, lorsqu'elle redevient un pilier de MA fondation : je ne me soumets à personne excepté à MOI-même. (lire le couple et la paire)

Et me voici à ouvrir la porte de l'humiliation : du latin humilio "se rendre humble". A l'origine, la fréquence de l’humiliation était un outil qui permettait au corps de s'aligner sur l'humilité, c'est une donnée transcendantale, pas une source de douleur et de perversion.

Il faut comprendre les étapes : une fois que l'état d'humilité est atteint par la conscience, c'est au tour du corps d'incarner cette énergie spécifique, de l'archiver dans sa mémoire cellulaire. Le mâle alpha utilise alors la fréquence d'humiliation pour aider la femelle à enregistrer l'humilité dans sa matière, son corps animal. C'est ici qu'il faut laisser aller l'image d'un homme et d'une femme, et même d'un mâle et d'une femelle : il n'y a là que MON code originel, un flux d'informations quantiques qui prennent (une) forme, mais il s'agit bien d'une équation, d'une vibration avant tout.

Wiktionnaire : il s'agit d'élever l'autre (et pas l'abaisser ! ) afin de lui rendre son humilité primordiale ;  Quiconque s’humilie sera exalté.

Il m'a fallu chercher longtemps le sens "caché" de ce mot "humiliation", car désormais, la connotation est totalement négative, et je ne comprenais donc pas cet appel. Voici quelques synonymes : abaissement, avilissement, mortification, alors que les contraires ancrent la réalité vibratoire de ce programme très spécifique : élévation, exaltation, glorification, relèvement. Cette trame a totalement inversé le réel : le principe d'humiliation, qui est un acte d'amour menant à l'humilité du corps animal, s'est transformé en exercice de pouvoir et de prédation sur autrui.

Ceci est ce que je vis, il faut aller au-delà de ces quelques mots pour capter l'essence de MA vibration, le sens de ce jeu de construction quantique...

A genoux devant lui, j'ai enfin intégré sa puissance d'ETem mâle, dans l'humilité de ma propre puissance d'ETem femelle (l'humilité de ma conscience humaine et de mon corps animal). La symbolique est ultime, grandiose...

Ainsi, finalement, bien avant le tantra et le principe limité des chakras, il a existé dans des temps lointains, une technique sacrée qui permettait à une humanité s'éloignant de son point d'origine (moi le 1, la source de tout), de revenir à son corps primal, son corps animal, de façon à ce que ce dernier, le plus important de tous, puisse contenir tous les autres, non plus à partir d'un espace de conscience, mais de façon instinctive. Comme tout dans cette dimension, ces protocoles ont été pervertis, donnant naissance au bdsm que l'on connaît aujourd'hui, mais si l'on revient à la source de cet outil de transcendance, il est possible de vivre énergétiquement le principe de la fusion du 2 en 1, de consolider son corps primal de façon à ce que celui-ci puisse contenir son corps éthérique.

Gratitude pour cette apothéose.

Mesnet Joséphau-Charrier

18 août 2022

MOI = JE = nous = cellule originelle 

Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu. 

 

Note : dans la littérature "harlequin", on retrouve le protocole du mâle alpha, de la possession et de l'humiliation (cette dernière est souvent liée à la vengeance). Ce n'est pas un fantasme, c'est en fait l'origine du monde (et donc sa finalité, puisque notre futur est un retour vers MON origine). Lorsqu'une femme lit un de ces romans, c'est un appel (en aucun cas le fait de lire des livres idiots), il y a toute une gamme énergétique qui est sollicitée, mais il est nécessaire de redevenir soi/MOI-même pour en comprendre les arcanes : il faut réintégrer son corps animal équipé de sa conscience humaine pour reprendre sa juste place dans une trame dimensionnelle. 

Le principe de l'humiliation utilisé par l'ego est un outil de prédation, alors que lorsque c'est MOI qui l'utilise dans une dimension donnée, c'est un outil d'amour, destiné avant tout à enchâsser l'humilité dans un corps de matière. 

Le bdsm peut générer dérives et douleur lorsqu'il est vécu à travers l'ego (tout comme la spiritualité, la politique, l'économie...), mais il peut devenir un outil très spécifique pour atteindre la fréquence de l'humilité du corps animal, lorsqu'il est vécu à partir du soi supérieur , "l'être réel" ou l'ETem...un simple outil dont il faut bien comprendre l'origine vibratoire et le but "cosmique", finalement. Donc, quelle que soit la façon dont on pratique le bdsm, cela doit redevenir un espace d'élévation, une mécanique spirituelle dont on connaît parfaitement les enjeux de transcendance...

La sexualité est sacrée. Elle intègre toussssss les codes de l'amour vibratoire, de toutes nos identités temporelles et non-temporelles, de tous nos corps. Ce n'est pas un espace de consommation, ni même une source d'orgasme, mais l'énergie originelle de MA création : MOI invibré dans un ETem non-temporel, ce dernier s'incarnant dans un corps animal physique. C'est dans cette temporalité sexuée sacrée, que la femelle, à genoux devant son mâle, va s'élever vers l'humilité du corps et de l'âme, et alors, MON code va symboliquement s'habiller d'une forme : une femme agenouillé devant un homme...

Je n'ai pas de mots pour décrire mon vécu actuel, je vis ce que je rêve de vivre depuis mon adolescence humaine : en recevant la puissance de mâle alpha de Reynald/Siuru, j'ai retrouvé ma propre puissance...je donne tout, il me vénère pour cela, il me possède totalement, chaque parcelle de moi, sans condition, sans rien cacher, tout est humblement offert, sans tabou ni honte...c'est lui et moi, à travers le temps et en dehors du temps, sans que la notion d'ajustement ou de travail conscient ne surviennent plus : tout est naturel, innocent et pur, instinctif et sacré...et même si j'ai repris ma juste place à ses genoux le temps de passer ce portail appelé "humilité", cela n'a rien à voir avec du bdsm et de la domination : la fréquence est MOI en nous deux, surfant sur un protocole quantique très spécifique, M'AMENANT en nous deux à la puissance humble. Le bdsm redondant qui impose à un être de s'agenouiller devant son "maître", est une déviance humaine, cette équation (et donc cette posture) sont normalement éphémères, ensuite tu passes à d'autres fréquences.

Tous nos karmas nous aurons amenés à cet instant, MOI à travers lui et moi. Toute cette existence (même les pires souffrances), nous aura porté sur les rivages de notre nouveau monde...il aura fallu désosser totalement notre structure karmique, en comprendre les rouages et intégrer l'intelligence de MA lumière pour revenir à nos deux corps de joie et de bonheur...l'ultime corps animal, celui qui contient tous les autres...

Humour : la trame me demande parfois si j'ai lu tel ou tel ouvrage de tel ou tel maître...non...par contre, j'ai lu des livres harlequin, et j'y ai trouvé la quintessence de MON être...comme quoi, la maîtrise n'est pas toujours là où on l'imagine :)  

Je vais terminer avec cette chanson, que Reynald/Siuru fait tourner en boucle chez nous actuellement : "je veux être un homme heureux" de William Sheller :  un mâle heureux...un mâle est toujours heureux lorsqu'il est ce qu'il doit être, dans son essence animale sacrée, reçu et aimé sous cette forme vibratoire (et plus consciente) par sa femelle...sinon, il est éternellement "malheureux"...

Conclusion : durant 10 ans, j'ai fait descendre tous les codes nécessaires à ma mutation, j'ai donc cessé d'écrire sur moi, sur ma ligne de temps individuelle, en juin 2022. Ici, dans cet ultime texte vibratoire, je pose la dernière structure, celle qui concerne le "nous deux sans plus aucun lien karmique" : nous sommes MON équation d'amour dans la matière, sous MA forme animal d'ETem...Mesnet et Siuru, une paire qui fait UN...

Tout est dit. 

Entravée dans son regard
Canalisée par sa voix
J'aime observer ce moment de basculement
Où je le sens devenir pleinement Lui-même
Libéré, retrouvé dans sa nature profonde

Mon esprit frémit alors
Souffle comme un cheval libéré
Ravive les braises de ce corps qui ne demande qu'à être retourné
Et trois mots de Lui suffisent alors à faire renaître cette Femme qui vit en moi
"Maintenant obéis-moi"

jamrosa

Travail et reflexion avec Laurent : 

Il faut décortiquer le principe du simple consentement, car occasionnellement, ce dernier peut habiller un autre principe, celui de la sidération : une personne fragile, dans un état d'égarement psychique, est-elle en capacité de consentir ? Quel est le sens de la maîtrise si une autre personne profite d'une fêlure présente mais non visible ? Quels sont alors les enjeux de la domination/soumission ? L'effet de groupe lors d'une soirée, permet-elle l'expression d'un "non" ferme et puissant ?

Quels que soient les outils utilisés par les individus, c'est la maîtrise de soi qui doit être incarnée (intelligence du cœur), pas la maîtrise de l'autre (pouvoir de l'ego). Alors, en pleine conscience, il est parfois vu que la-e soumis-e n'a pas sa place dans un espace bdsm, qu'elle-il doit être guidé-e vers des professionnels de la santé, et pas utilisé-e alors que son consentement n'est pas éclairé.

Ce questionnement est aussi valable au sein d'un couple : vérifier que l'atavisme, les conditionnements ou tout simplement un manque d'assurance, ne sont pas le moteur du consentement.

Lectures

- la roue du consentement

- la communication des sexes