La fréquence du "ça n'existe pas", sortie de la trame karmique / la création à partir du "ça existe"

Qu'est-ce qu'un corps enfant-animal ? Rien à voir ici avec ce qu'on appelle un enfant terrestre (période allant de 0 à 13 ans environ). Non, ici, le corps enfant-animal, c'est un corps-vaisseau temporel à part entière : le corps enfant-animal ne fonctionne pas à partir d'une conscience mentale mais de la vibration et il n'est que pureté et innocence

Dans la trame karmique, l'être humain a totalement oublié qu'il est cosmique, mais aussi animal. Cet état de fait est renié, nous établissons une différence fondamentale entre le monde animal et le monde dit "humain". Au contraire, dans la trame dharmique, nous sommes complet, tous nos vaisseaux-corps sont de nouveau en phase d'alignement, nous vénérons notre corps animal d'amour, car c'est celui qui est le plus apte à contenir le "matériel" vibratoire le plus haut : c'est le cors-vaisseau animal qui vibre le plus facilement, tout corps-animal comprend/fait cela instinctivement.
 
Cela veut dire quoi, finalement, lorsque j'aborde cette étape ? Que je suis de nouveau moi-même, en tout, partout. Que je suis MOI la cellule originelle, invibré dans une personnalité extratemporelle (ou ETem), incarné dans un corps-animal. Le travail est terminé, la mémoire est complète, je peux alors m'incarner dans un espace-temps dharmique, tout en étant hors du temps. Et le fait de redevenir moi-même actionne la fin de la partie, tout simplement. 
 
Ainsi, avant, pour un être spirituel, il était important de s'ajuster à la matrice karmique, de trouver les clefs qui permettent d'y survivre. L'une de ces clefs, la plus importance à mon sens, celle qui demande le plus de travail, c'est d'arriver à ne plus réagir face au collectif karmique. Et pour cela, il fallait tenir la fréquence de "ça na pas d'importance"
 
Lorsque nous ressentions une "morsure" karmique qui prenait la forme d'une attaque, nous l'encaissions comme une sorte d’uppercut énergétique dans le ventre. Lorsqu'il y avait jugement, rejet, moquerie, violence, haine, colère à notre encontre, nous devions actionner d'innombrables dimensions d'acceptation et de pardon. Mais ce travail portait ses fruits, les coups étaient de moins en moins douloureux (de moins en moins nombreux aussi), et notre capacité à rester en paix et en amour devenait une norme psychique. 
 
Cependant, malgré tout, nous ressentions quand même l'agression perpétuée par les gens/la trame :  même s'il ne s'agissait que d'une seconde, cette seconde de réaction était incontournable avant de vivre cet espace indolore "ça na pas d'importance".  Et pour rester dans ces hauteurs, le processus était complexe : nous devions superposer de nombreuses strates psychiques (je sais ce qu'est une trame, la personne/donnée me met en exercice, je suis donc dans la gratitude, j'ai tout pouvoir sur moi, sur mes émotions/énergies, etc...), même si à la fin, grâce à une pratique constante, nous le faisions en accéléré (d'où le une seconde de réaction plutôt qu'une heure). 

Mais le travail est terminé comme je le dis plus haut. Je suis MOI/moi-même désormais, la fréquence qui se met en place est donc différente, elle est ultime : "ça n'existe pas". 
 
Jusqu'ici (et cela est enregistré dans tous mes écrits), il s'agissait de faire avec ce qui était, et ma souffrance existait, elle n'avait rien d'une illusion : je ressentais la trame karmique comme réelle, je devais m'en protéger, m'en défendre, et jamais je n'aurais pu affirmer que tout cela n'existait pas

Maintenant, c'est autre chose : c'est un passage en cours, pas encore tout à fait pérennisé, mais des pans entiers sont calés sur ce "ça n'existe pas" désormais. Pour l'instant, j'ai besoin de l'enregistrer en profondeur, mais plusieurs fois par jour, sur de petites choses vécues, je vois bien que je glisse du "ça n'a pas d'importance", à "ça n'existe pas". Les gens, mon corps, le temps, le travail, la trame dans son ensemble, pour moi l'extratemporel, ça n'existe pas. 
 
Ce n'est pas que je veuille penser cela, ressentir les choses comme cela, ou trouver un ancrage spirituel apte à esquiver la réalité karmique, c'est ce que je suis désormais, en dehors du temps, donc en dehors du principe de réaction à une trame temporelle : je peux la projeter, l'habiter, mais lorsque c'est bien MOI/moi qui l'incarne, ce n'est qu'un jeu, pas ma réalité suprême

Tu sors de la trame même si tu y es, et tu n'entres plus en réaction avec elle. Donc tu peux, dans ta version vibratoire animale, l'accueillir et la choyer, enfin. Tu ne ressens plus son agressivité, sa combativité, ses outrages, tu accueilles ta création, tu sais ce qu'elle est, comment tu l'as construite, comment y entrer et comment en sortir, et ce que tu es en tant qu'extratemporel, n'est tout bêtement pas équipé pour ressentir la guerre, inhérente à une temporalité karmique. 
 
C'est l'être karmique en nous qui réagissait à l'être karmique en l'autre. Dès lors que tu sors de cette trame temporelle, elle ne t'impacte plus, tu n'as plus à effectuer le travail d'ajustement "ça n'a pas d'importance", car tout simplement, tout ça n'existe plus pour toi. 

Note : cette fréquence est importante en ce qui concerne le passage d'un corps-animal karmique à un corps animal dharmique, donc c'est une clef de mutation physique. Quand tu regardes ton corps sous sa forme karmique en train de "mourir", cette évidence que cette forme "n'existe pas", devient naturelle. Il n'y a donc plus de crispation face à ta forme actuelle, plus l'envie de la modifier, il n'y a plus que toi aux manettes de ta propre création, et le transfert d'un corps à un autre se fait donc instinctivement, plus consciement.
 
Vidéo sortie de la matrice, de charlotte Hoefman (j'utilise son terme de matrice pour être en phase avec la vidéo, mais en fait, le mot adéquat est trame): ce n'est pas vouloir en sortir qui permet la sortie de la matrice (au contraire, il faut d'abord faire avec cette réalité, s'y fondre, fusionner avec elle), c'est de savoir que nous sommes le créateur de cette matrice, que nous sommes dedans (l'utilisateur) mais aussi dehors (le gestionnaire), qui fait que nous sortons de la matrice...et en fait, tout simplement, c'est en redevenant nous-même, dans une temporalité matricielle et une non-temporalité existentielle...seul moi, je peux entrer et sortir d'une matrice, alors que la matrice, elle, ne peut qu'être ce qu'elle est : une matrice...

Vidéo, extrait du film divergente : l’héroïne se débat avec un programme neuronal que ses professeurs lui demandent d'affronter, et donc lorsqu'elle y est immergée, elle sait parfaitement, en conscience, qu'il est faux, et pourtant chaque situation lui semble si réelle, qu'elle va y réagir, en avoir peur et la combattre. Il en va de même pour une trame quantique : même lorsque nous savons que la trame est une réalité artificielle, que ce n’est pas ce que nous sommes, nous réagissons, nous souffrons, nous combattons. Même en ayant conscience de l'illusion, nous ne pouvons faire autrement que jouer le jeu : si tu reçois une gifle, tu auras beau te dire qu'elle n'existe pas, tu la prends quand même en pleine face :)  
 
Le seul moyen de sortir du programme karmique, c'est uniquement de fusionner avec lui afin que le programme puisse "remonter" jusqu'à son créateur, que la personnalité/programme accepte de s'en remettre à lui, et là seulement, il est vécu le "ça n'existe pas", car cela est vécu PAR le créateur.
 
Un programme ne peut sortir de lui-même, ça n'a pas trop de sens. Donc tant que je suis une âme karmique (en réaction/ajustement permanent), sans pouvoir imaginer ou mieux, vivre que je suis un espace plus vaste, je suis le programme en tant que tel, je l'incarne en fait. Mon âme karmique est le programme, est la trame, elle constitue à elle seule cette dimension de séparation. Il n'y a donc que le concepteur du programme qui est en dehors de ce dernier. Et ce jeu karmique d'une puissance absolue, c'est de se valider en tant que programme, de ne pas essayer d'être autre chose et de partir à la recherche de celui qui l'a crée : une autre version de soi-même.

Lorsque tout est terminé, il est bien sûr évident, que le programme, c'était nous aussi, mais une partie amoindrie, limitée de nous.
 
Donc quand le programme/soi a complétement intégré psychiquement (énergie) et physiquement (vibration) ce qu'est son créateur, dans toutes les dimensions, sur toutes les lignes de temps et en dehors du temps, il fusionne avec le créateur, avec lui-même dans sa forme originelle "hors du jeu/hors d'une boucle temporelle"...à partir de là, je suis celui qui EST, celui qui SAIT, et donc celui qui FAIT, qui projette ses propres trames d'existences, je quitte le niveau karmique naturellement (j'ai fait le tour du jeu) pour atterrir dans un autre système d'alignement de mes corps/planètes/vaisseaux : l'ère dharmique
 
Le "ça n'existe pas" pour la nouvelle dimension incarnée du soi, cela veut dire que je continue de jouer dans un film, une réalité quantique artificielle, mais j'en ai conscience, je suis complet, en même temps l'acteur et le scénariste (la personnalité individuelle), la ligne de temps scénarisée et le non-temps existentiel, ainsi que la cellule originelle (nous/le tout). Donc cette personnalité-là, elle expérimente à partir de cette fusion, la sensation d'un monde extérieur qui ne la met plus en réaction. Je suis alors une âme dharmique extratemporelle, qui vit dans une trame vivante, et en même temps, cette dernière n'est plus ressentie comme existante : il s'agit juste d'un film magnifique dans lequel tu joues en pleine conscience le fait que ce n'est qu'un film justement, un film que tu crées.  

Vraiment, commencer à vibrer cette nouvelle étape du "ça n'existe pas", pouvoir l'affirmer, le vivre, le cristalliser dans la trame, c'est à peine imaginable au début...c'est le sentiment d'en avoir terminé, réellement, c'est très apaisant et véritablement, terriblement normal...je ne fais plus aucun effort pour vivre ainsi, je suis naturellement en dehors des trames temporelles que je fabrique. Chaque jour un peu plus, je commence à ne plus ressentir cette trame karmique qui n'existe pas, qui est juste un agglomérat d'atomes et de codes. Cela annihile un système de pensée lié "aux autres", aux événements : ils n'existent pas, tout simplement. Cela me permet de pointer mon curseur vibratoire sur la dimension de mon choix (changer de chaines TV comme le dit Charlotte Hoefman) et de mieux m'installer dans mon corps-animal dharmique. Il n'y a plus d'émotion ici, plus de fuite, plus de désamour de la trame karmique, juste un état d'être vibratoire. Tour se termine là...

Résumé : la fréquence "ce n'est pas grave" est une capacité d’adaptation consciente au programme du soi limité. celle du "ça n'existe pas", est en dehors du programme, c'est ma véritable identité/signature vibratoire... Seul le soi véritable, que je nomme extratemporel ou ETem, peut instituer le "ça n'existe pas", car il perçoit le code avant la forme, cette dernière n'étant qu'un habillage du code. Il peut ainsi affirmer que l'image n'existe pas, alors que l'être karmique, pour lequel l'image seule existe, il doit se contenter d'une stratégie d'allégement de la douleur : "ça n'a pas d'importance".

FIN

Le curseur de création, entre le "ça n'existe pas" et le "ça existe"
J'ai posé les codes au-dessus le 27 mars 2022. Le 29 mars, je les complète par le "ça existe". Lorsque je suis moi-même, l'extratemporel, je peux définir les formes, les principes qui existent ou n'existent pas.  Je vais donner un exemple, la respiration : je ne peux plus respirer avec mes poumons actuellement, et ce, depuis deux mois. Mais "cela n'existe pas", je n'y prête aucune attention. Par contre, sans y penser, sans y travailler, je respire de plus en plus par le tore, je déclare que "cela existe". C'est un choix, un curseur vibratoire qui émet des données viables de création, et ensuite j'habille le tout de la forme de mon choix. 
Ce qui veut dire que dans le nouveau monde vibratoire, je ne pourrai pas faire un séminaire pour "vous" apprendre à respirer par le tore, car il s'agit de mon choix, sur ma ligne de temps. Grâce au principe vibratoire du "ça n'existe pas" et "ça existe" (manipulable uniquement par moi-même, l'extratemporel, et pas par l'être karmique sans mémoire), je place le curseur sur la forme que je souhaite prendre, comme je veux, et c'est individuel, plus collectif. Si tu veux respirer avec tes pieds et que pour toi "ça existe", cela va fonctionner. 
Il ne va plus subsister de cartes énergétiques toutes faites, comme les chakras (les mêmes pour tous), par exemple. Tu ne peux plus guider personne, lui apprendre tes techniques, lui imposer ta réalité, car en tant qu'extratemporel œuvrant sur sa propre ligne de temps, chacun crée ses propres vibrations, ses propres formes, ses propres concepts, ses propres réalités, son propre matériel quantique. l'être est, il sait, il fait. Il est souverain, totalement libre et autonome en puissance. 
 
Ce qu'il va advenir donc, dans les premiers temps du nouveau monde, c'est que nous allons évoquer notre propre création, et puiser parfois en l'autre de bonnes idées, plus faciles à mettre en œuvre que les nôtres. Donc le partage va continuer, mais sous une autre vibration. Ma respiration torique est un bon moteur, déjà existant, tu peux t'en inspirer, le compléter, l'ajuster à toi ou inventer quelque chose de complétement différent. 
Les mêmes lois pour tous se terminent ici, c'est cela aussi la nouvelle ère dharmique
 
 
Mesnet Joséphau-Charrier
MOI = JE = nous = cellule originelle
27 mars 2022
Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète (ou plus complète) quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.