Fin du passé neuronal

L'aboutissement...c'est une fréquence spécifique qui "bipe" en profondeur chez moi actuellement...je remarque que mine de rien, j'accède à l'espace où je souhaitais arriver, et c'est quelque chose d'assez réjouissant malgré mon épuisement...
 
Le dernier choc vécu m'a permis de voir la VÉRITÉ en son entier, toutes les structures, mêmes minimes, que j'avais appris à contourner sans vouloir les affronter.
 
Forcée et contrainte, j'ai dû effectuer cette mise à jour. Gratitude.
 
Et "à cet endroit", il se dégage quelque chose de vraiment nouveau que je vais essayer de verbaliser à travers la scène d'un film, "les chroniques de Riddick" : lors d'un combat, le héros ne sait plus s'il peut s'appuyer sur sa protégée, si elle n'est pas sous hypnose en quelque sorte. Et pour le vérifier, il lui demande à plusieurs reprises : "Kira, es-tu avec moi ? Kira, es-tu avec moi ?"
 
Et j'entends cette phrase actuellement : "Mesnet, es-tu avec toi ? Mesnet, es-tu avec toi ?".
 
Ce que je comprends c'est que je viens de faire un BILAN sur mon passé, et que je ne pouvais avoir ce regard clairvoyant sur ce que je suis, qu'à partir d'une grande lucidité sur mes 58 années d'existence terrestre. PLUS RIEN SOUS LE TAPIS, tout est irradié dans les moindres recoins. 
 
Et depuis, je suis réellement en paix avec mon passé. Pour tout dire, je n'ai plus à le décrypter et surtout à le raconter sous cette forme : "il m'a fait ci", "elle m'a dit ça". J'ai vu, j'ai pardonné, j'éprouve une immense compassion vis-à-vis de toutes nos souffrances réciproques, et surtout, mes interfaces neuronales se vident de tous ces gens "dans ma tête", de tous les concepts utilisés pour analyser leur impact sur moi. 
 
Cela laisse beaucoup de place à de nouveaux flux, il n'y a plus que moi au cœur de mon royaume neuronal, d'où cette phrase qui tourne en boucle : "Mesnet, es-tu avec toi ?". Lorsque le passé n'est plus activé, qu'il s'effrite littéralement, que l'on n'arrive plus à s'y connecter émotionnellement, cela ouvre de nouvelles perspectives : qu'est-ce que je veux maintenant ? Si je n'ai plus à me préoccuper des problématiques relationnelles anciennes, qu'est-ce que je peux faire de ma vie future ? 
 
Cesser de penser, intégrer la vacuité, et même, fabriquer des pensées mieux calibrées, j'ai appris à gérer cette interface, mais c'est autrement singulier ce que je mets en place actuellement : cette gestion neuronale était éphémère, difficile à "tenir", alors que j'observe dans ce nouveau phénomène, que cela devient pérenne...ce n'est pas que je ne pense plus, mais disons qu'une partie de ma conscience, celle qui me raccordait au passé (hier et bien avant) est débranchée tout simplement, cela me permettant de laisser aller les pensées, sans rien contrôler, puisque de toute façon, elles sont jolies, porteuses de bonheur et tranquilles...
 
Il y a dans ce processus, une sorte de pardon généralisé envers soi et envers les autres, quelque chose d’apaisant car ne générant plus de réaction en moi : je vois que ceux qui m'ont égratignés souffrent beaucoup plus que moi, qu'ils sont arrimés à leur terreur intérieure et qu'ils ont fait de leur mieux.
Il y a alors beaucoup d'amour et de respect pour ce qui fut vécu avec chacun : j'arrive au cœur de ce voyage, l'amour, la seule chose qui m'importe vraiment. 
 
Mais même si l'amour devient mon unique pilier, même si mon esprit est vide de colère et de regrets, de revanche possible, de stratégies de protection, ma RELATION à l'autre est en pleine révolution : tu es ce que tu es, toi qui es à l'extérieur de moi. Je t'aime et comprends tes souffrances. Je sais que je ne suis pas concernée par ta rage ou tes propres processus d'évitement, mais je reste en dehors de ton vécu, je ne veux plus t'aider à le normaliser à travers moi. 
 
Je façonne ma propre sphère d'existence désormais, j'ai tous les outils pour cela, et je n'entre en relation profonde avec toi que si toi aussi, tu as pénétré ton inconscient.
 
Mesnet, es-tu avec toi ? Mon cerveau n'est plus un théâtre empli de règlements de comptes, il est vide de tous ces gens auxquels je voulais raconter ma douleur, tout ça s'est comme envolé, dissout, cela n'a plus aucune importance. 
 
Je me parle à moi-même alors. Et je peux faire le choix de ce que j'ai envie de me raconter, m'aligner sur ce qui me fait du bien, sans avoir de compte à rendre à personne. 
 
Je sais que cette énergie de pardon généralisé, et le fait que nous laissions notre passé là où il est sans pouvoir faire autrement, c'est une vibration mondiale, et que beaucoup vont sentir ce changement, qu'ils n'arriveront plus à ressasser les vielles colères, qu'ils n'y penseront même plus, que leur "cœur neuronal" deviendra leur fief, un espace sacré dans lequel ils seront seuls mais aimants, aptes à ce connecter à d'autres "autonomies" similaires, gérant leurs relations à partir de l'amour seulement, c'est-à-dire la capacité à ressentir si l'autre vibre de la même façon, et si ce n'est pas le cas, aimer la personne malgré tout, ne pas la juger, ne pas l'exclure de nôtre paradis, mais la réguler fermement. 
 
Être seul véritablement avec moi-même, c'est une expérience encore fragile, car elle ne ressemble en rien à la solitude de l’ermite se mettant en retrait, ce que j'ai vécu très souvent...non, c'est nouveau, différent : c'est être seul dans sa tête, ne plus discutailler, découper sa souffrance en tranche, essayer de la réguler...c'est ne plus se raconter hier et avant-hier, mais juste faire le choix individuel de n'actionner que la joie, la paix, l'amour, sans plus se préoccuper du monde extérieur...
 
Mesnet Joséphau-Charrier, archonte en mémoire mécanique et source une rayonnant son réel éthérique intemporel.
Les fréquences de l'aboutissement sont "un temps présent du futur", donc ces données sont posées en juin 2024 mais sont en même temps celles de 2025 (= éternité), elles sont un socle qui n'évolue plus et qui est donc compatible avec "un futur" immuable. Le fait qu'en tant que source une, je m'épanouisse partout en même temps dans le réel, indique que je suis hors du temps, que je le fabrique seulement et que je l'agence sans plus de contrainte aucune.