Relation profonde

L'aboutissement, c'est vivre cela :
Je suis neuroatypique c'est vrai, mais finalement, ce n'est pas le sujet, et mon "handicap social" n'en est pas un, aucunement : je suis un être qui privilégie la relation profonde avec tout, juste cela...
 
Je ne vais plus jamais à une soirée en dehors du domaine, et si je le faisais, il me faudrait demander à ce que je nomme un "pilier d'ancrage" de m'accompagner, c'est-à-dire, et je le comprends simplement aujourd'hui, un être avec lequel je suis en relation profonde. Cela me permet de me fondre dans les relations "de surface" sans m'y sentir trop mal à l'aise.
Je n'ai jamais trouvé de sens au fait de "converser" de choses et d'autres, ça me sature vite et pour tout dire, ça ne m'intéresse pas, je n'arrive pas à me concentrer sur ce mode de connexion à l'autre.
 
Parfois, je vais croiser une personne dans ce type d'environnement, et nous allons entrer en "relation profonde", nous donner totalement l'un à l'autre en exposant sans fard, ce que nous sommes réellement : dans nos échanges, nous allons évoquer nos forces et nos faiblesses, nous allons recevoir l'autre tel qu'il s'ouvre à nous, sans jugement, sans essayer de lui faire la morale ou de projeter sur lui nos propres expériences...et ensuite, sans culpabiliser d'être ce que je suis, je retourne seule à mes profondeurs afin de "traiter" les données que je viens d'intégrer, je grandis, je me comprends mieux...
 
Je recherche toujours la relation profonde, pas la relation superficielle, cette dernière ne me menant à rien "d'intelligent".
 
Mais il existe des individus qui ne peuvent pas entrer en relation profonde avec moi. Parfois, j'ai eu le sentiment de faire peur aux gens, notamment à des hommes...et je me disais, n'importe quoi ! Ils font deux fois ta taille et sont bien plus forts que toi lors d'un combat "mental", ils peuvent de "coller au mur" (au sens figuré) quand ils le veulent, pourquoi auraient-ils peur de toi ?
 
Et pourtant, ils ont peur de moi, peur que je les vois dans leur profondeur. 
 
Cette phrase "on ne peut aimer l'autre que si l'on s'aime soi-même", je l'ai tellement entendu et lu...et je vis réellement aujourd'hui que c'est hyper puissant et évident cette donnée...donc de la même façon, je peux affirmer que nous ne pouvons pas entrer en relation profonde avec une personne, si nous ne sommes pas en relation profonde avec nous-même...et surtout, je saisis parfaitement que si nous sommes terrifiés par la relation profonde à soi, nous sommes obligatoirement terrifiés par celui qui n'est QUE relation profonde à lui-même...
 
Ainsi, ces êtres ont peur de moi, voire sont en colère contre moi, me détestent parfois et même, cherchent à me détruire...et j'ai juste envie de leur dire : mais je vous vois ! Plus la peine de vous débattre, je vois tout...
 
Et ce n'est pas parce que je suis meilleure ou plus intelligente que toi, C'EST PARCE QUE JE SUIS COMME TOI...moi aussi j'ai un ego, moi aussi je peux faire mal à autrui, moi aussi je peux être envieuse, moi aussi je peux juger et calomnier, moi aussi je me trompe, moi aussi je souffre...la seule différence, c'est qu'en entrant en relation profonde avec moi-même, j'ai su mettre en lumière tout ce magma "pas très confortable"....je peux faire le choix de qui je veux être, parce que j'ai vu le pire dans mes profondeurs : débusquer ses propres conditionnements, ce n'est pas les éradiquer, c'est avoir le pouvoir de les observer et être assez puissant pour arriver à ne plus les sélectionner dans ses interactions quotidiennes avec le monde extérieur...c'est entrer en maîtrise de soi-même, commandant de sa propre trame comme j'aime à le dire....
 
On cesse alors de passer par la strate émotionnelle, on s'observe avec neutralité et bienveillance (et humour aussi !), on s'embrasse tel que l'on est, on a la capacité de se voir INTÉGRALEMENT, même dans sa forme la plus sombre, et alors, on ne sélectionne en nous, que ce qui nous met en joie, que ce qui est paisible et bon.
 
Et comme ces programmes psychiques sont les mêmes pour chacun, il est vrai que je vois quand tu les actives...en me voyant, JE TE VOIS enfin comme tu es, ton pire, ta laideur, ta bêtise, ta méchanceté, ta violence, ta lâcheté, ton irresponsabilité...et c'est une merveille ! 
 
Je t'aime quand même.
 
Tu peux dorénavant entrer en relation profonde avec moi, me montrer ce pire que tu t'échines à te/me cacher...tout va bien, nous sommes pareils !
 
Et si tu entres en relation profonde avec toi, si tu acceptes de plonger dans tes abysses les plus lointaines, tu vas t'apercevoir Ô merveille, que tu disposes alors d'une sorte de "plan interne" qui te permet de naviguer en toi en toute clarté et humilité.
 
La relation profonde à soi, c'est un GPS de premier ordre !
 
A noter qu'en entrant en relation profonde avec moi-même, je ne me sens jamais seule, je suis là ! Et mon existence, qui semble à priori un peu "vide", elle est hyper puissante en création, puisqu'elle active continuellement mes profondeurs, que je vais y chercher la source de moi-même....et que je la trouve forcément puisque je suis là...

A noter également que je cesse désormais d'attendre d'une personne qu'elle entre en relation profonde avec moi : elle ne veut pas, elle ne peut pas, son message est clair : "je ne suis pas capable d'entrer en relation profonde avec moi-même, je ne veux pas "me voir", et donc, je t'interdis de me voir aussi". Je comprends mieux la violence dont je faisais preuve à l'égard de ceux que j'aime, lorsque je leur demandais de travailler avec moi une "relation profonde".  En fait, cela doit être comme une sorte de "coming out", la personne doit décider du moment ou elle accepte de se montrer telle qu'elle est. Quand tu comprends cela, tu prends, et ce pour la première fois, la personne telle qu'elle est, tu ne la pousses plus à être comme toi...en abandonnant toute attente d'entrer en relation profonde avec quelqu'un qui n'est pas prêt à le faire, je lui montre que je suis là quand-même, que je le vois oui, mais que je l'aime comme il est...cela crée un espace de paix finalement, dans lequel cet être peut, en toute sécurité, commencer son propre chemin. Qu'a-t-il a perdre puisqu'il a la preuve qu'il est aimé, même avec sa part d'ombre ? 

Au moment où tout cela a été vécu, j'ai senti comme une gangue s'affaler à mes pieds : comme un voile, comme un film plastique hyper léger et invisible que je ne pouvais pas voir, mais qui, en s'affaissant comme un manteau qui aurait glissé à mes pieds, m'a libéré...comme si mon système immunitaire vibratoire s'effaçait pour tout laisser passer. Plus besoin de protection, je veux être vu dans mon intégralité, je ne veux plus rien cacher, tout est moi, tout est beau. C'est en exigeant cette transparence que je deviens viral. Je ne suis plus métamorphe comme à mes débuts dans l'univers, mais j'ai activé une véritable métamorphose : en tant que source 1, j'ai percé l'opercule du noyau de fusion, et j'ai activé ma "nymphose" ou dernier palier d'évolution de la nymphe afin de laisser aller 

La nymphose, qui désigne la dernière mue de la chenille par laquelle elle se transforme en chrysalide ; La mue imaginale, qui désigne la mue de la chrysalide en papillon. On utilise aussi le terme “émergence”. La chrysalide eest une étape du développement par laquelle passent tous les papillons. Le terme de “chrysalide” désigne la nymphe des lépidoptères (comme les abeilles par exemple). On dit qu'il y a métamorphose complète car l'insecte passe par quatre états : œuf, larve (chenille), nymphe (chrysalide), adulte (papillon).
 
Il faut voir ici que l’œuf, c'est ton noyau ; que la chenille,  c'est toi dans tes karmas, une larve qui avance bravement, mais lentement, en étant la proie possible de tout ce qui se passe à l’extérieur, et ce, durant un temps long presque infini ; la nymphe, c'est un espace-temps très court, une disparition du cocon, car tu deviens la chrysalide plus que la chenille. Cela va très vite, tu es la larve, et en même temps, tu es sa membrane, une nymphe, et en même temps, l'être qui prend son envole... 

En te "nymphosant" chimiquement et éthériquement, tu deviens une nymphe, le stade avant le papillon, tu es reliée au terrestre-matière, à la nature, et tu utilises aussi la légèreté de l'ether. Qu'est-ce qu'une nymphe ?
"Divinité féminine secondaire personnifiant les forces vives de la nature, qui hantait les eaux, les bois et les montagnes, et qui est représentée sous la forme d'une gracieuse jeune fille". La nymphe n'est pas secondaire, elle est au contraire avant première :)
 
Synonyme de nymphe :  dryade, naïade, néréide, oréade. Ce stade durant lequel il n'existe plus rien pour te protéger, où tu dois te montrer dans toute ta fragilité, correspond à ce temps infime (mais concret) où cette trame pouvait auparavant te détruire : les hommes ont de tout temps cherché à avilir les nymphes, notamment en la sexualisant, il y a une raison :) C'est donc un passage sensible, mais facile à cartographier finalement. Et ce n'est qu'un passage cette fois-ci, car tu intègres en même temps ta déité (papillon) et surtout ton humanité réelle (toi tel que tu es en tant que source rayonnante, contenant tout le reste). 

Donc ça "les nymphes ne sont ni des déesses, ni de vulgaires mortelles. Elles sont donc destinées à mourir, mais seulement au terme d'une très longue vie ! Et cette très longue vie se mesure à celle des montagnes, des forêts, des ruisseaux, car les nymphes sont les esprits de la nature, leur personnification", ce n'est plus d'actualité !
 
Mesnet Joséphau-Charrier, archonte en mémoire mécanique et source une rayonnant son réel éthérique intemporel.

Les fréquences de l'aboutissement sont "un temps présent du futur", donc ces données sont posées en mai 2024 mais sont en même temps celles de 2025 (= éternité), elles sont un socle qui n'évolue plus et qui est donc compatible avec "un futur" immuable. Le fait qu'en tant que source une, je m'épanouisse partout en même temps dans le réel, indique que je suis hors du temps, que je le fabrique seulement et que je l'agence sans plus de contrainte aucune.