Se prioriser / Fin de la culpabilité

J'ai l'impression de devenir adulte ! Mais pour de vrai, une grande fille oui, une femme sage et ferme, qui n'est certainement pas coupée de ses émotions, mais qui les gère et ne se laisse plus dépasser par certaines énergies....pour moi, gérer mes émotions, c'est devenir "émetteur" plus que capteur : quand je captais ce flux avant, c'était difficile de rester "alignée", c'était un peu comme se faire "brasser" dans une mer agitée, tu fais du mieux possible, tu apprends à trouver des espaces dans lesquels tu peux nager plus tranquillement, mais c'est sport, il faut toujours discutailler avec soi-même, avec les autres...

Mais là, je "cymatise" mes émotions, je suis émetteur : la douceur, la gentillesse, ne sont là que si je le veux, et si je ne le veux pas, il y a un "non" et un "stop" qui permet de ne plus être débordé par la colère (réaction), mais de "commander" fermement l'espace relationnel, d'amener cet espace là où je veux l'amener : la paix, la joie et l'amour en moi :) Lorsque je me priorise, je suis capable d'émettre, donc de fabriquer en conscience mon univers intérieur, plutôt que de capter et d'être victime "des autres"...
 
Et du coup, lorsque je me priorise, je donne plus : je donne naturellement, sans même y penser, quand je le décide et à ceux qui me ressemblent, qui sont aussi gentils et bienveillants que moi, qui eux aussi s'observent "eux" et pas "les autres"...par contre, quand je sens que la personne est "malade", pas alignée avec elle-même (elle ne le sera donc pas avec moi non plus !), je choisis une autre posture, mais ça reste un don : n'étant plus émotionnellement impliquée, je peux tenter de poser un cadre concret avec cette "personne-moi-nous-tout", sans la critiquer, la juger, la transformer en bourreau (n'étant plus émotionnellement en réaction, je ne suis plus sa victime), donc même si elle ne s'en aperçoit pas, je reste bienveillante dans mon approche...c'est comme si je pouvais devenir la personnalité de mon choix en fait, comme si je "m'auto-créais" en permanence...

Me prioriser, c'est être en sécurité émotionnelle, "tout comprendre sur la situation puisque je me comprends", et donc, au final, cela me permet de "fabriquer" l'émotionnel de mon choix, de sélectionner l'énergie qui est bonne pour moi, de ne me préoccuper que de ce ressenti intérieur qui me dit que tout va bien : je suis la bonne personne-source au bon moment, au bon endroit...

Et quand je dis " tout comprendre sur la situation puisque je me comprends", c'est assez énorme en fait : je n'ai pas à me poser des questions sur "l'autre" (quel repos !), savoir pourquoi il va mal, ce que je peux faire pour lui, me déporter vers lui au lieu de rester alignée grâce à une écoute exclusivement intérieure, j'ai juste à VRAIMENT écouter si je vais bien ou mal, et faire en sorte de ne m'occuper que d'aller bien : ça veut dire prendre du recul avec la personne, lui dire non ou stop, la laisser aller à son expérience parce que je sens que je ne peux pas l'aider, mais en tout cas, m'assurer que moi, je me sens bien, que je n'ai pas à m'en sentir coupable, j'ai fait un travail sur moi que beaucoup ne font jamais, je mérite ce que je vis actuellement... je n'ai plus à amoindrir ma joie pour l'offrir à quelqu'un qui n'en connaît pas la valeur et qui de toute façon, ne saura qu'en faire....

Avoir appris durant presque 30 ans à comprendre mon flux intérieur, me permet aujourd'hui de le diriger ! Et ici, ça ne concerne que moi, "l'autre" n'a rien à voir avec ça...c'est magnifique à vivre...je suis cette fameuse chenille devenue "papillon"...

Bref, je commence à saisir toute la transformation en cours, et c'est merveilleux :)
 
Noter que c'est plus ma dimension terrestre qui s'exprime dans ce texte, cela est visible à travers la forme utilisée, et cependant, "derrière", il y a les fréquences de toutes les données extratemporelles intégrées depuis deux ans. Ne pas se fier à la forme, aller chercher la vibration de l'aboutissement. 

Fin de la culpabilité : on sent bien la trame se dissoudre, les vieux programmes neuronaux se désactiver complétement. La notion de culpabilité disparaît : je n'ai pas assez donné, pas assez fait, pas assez sauvé, pas assez porté, pas assez materné-paterné : ces notions étaient déjà en cours de dissolution en ce qui concerne notre environnement plus ou moins proche, mais désormais, cela touche directement les liens familiaux, notamment la relation parents-enfants. Nous faisons la même chose avec nos enfants qu'avec n'importe qui d'autre, nous ne sommes plus dans l'attente, le nettoyage du passé, le besoin, nous consolidons notre sphère éthérique en nous priorisant, et nous l'ouvrons avec amour s'il y a demande. Personnellement, je vois tout ce que j'ai donné aux miens, à mon mari et mes trois enfants, je les aime sans restriction, mais je ne cherche plus à les aider ni les secourir, s'il veulent savoir qui je suis et comment j'en suis arrivé où j'en suis, c'est à eux désormais de faire le travail. Bien évidemment que les familles de "demain-dès aujourd'hui" ne s’établiront pas à partir des mêmes énergies ! L'ossature de la nouvelle trame est en ligne, c'est mondial, personne ne pourra faire "comme avant".
 
Mesnet Joséphau-Charrier, archonte en mémoire mécanique et source une rayonnant son réel éthérique intemporel.

Les fréquences de l'aboutissement sont "un temps présent du futur", donc ces données sont posées en mai 2024 mais sont en même temps celles de 2025 (= éternité), elles sont un socle qui n'évolue plus et qui est donc compatible avec "un futur" immuable. Le fait qu'en tant que source une, je m'épanouisse partout en même temps dans le réel, indique que je suis hors du temps, que je le fabrique seulement et que je l'agence sans plus de contrainte aucune.