Une grande vanité dans le sens de quelque chose dont la pratique s’inscrit dans un caractère vain, illusoire, stérile ou impossible et qui réside dans le désir motionné que cette perception interne soit rendue commune en étant reçue avec exactitude par un individu qui se trouve à l’extérieur de cette systémique et de cette complexion particulière.
Désirer faire comprendre et appréhender des mécaniques et les dynamiques complexes qui sous-tendent ce que l’on pourrait appeler le tissu vibratoire des réalités systémiques intriquées est un désir déplacé, une vanité, une perte de temps et de dynamique de l’énergie vitale centrique.
C’est comme si vous aviez un jour la possibilité de vous immiscer dans un voyage de nature quantique entre deux structures atomiques et en même temps de vous répandre au delà de ces structures et dans l’observation globale et auto-rotative des relations de toutes ces structures et du vide luminal et du souffle qui les maintient en équilibre expansif et via toute la complexité des dynamiques communicatives qui les animent co-simultanément dans un espace sans point de repère spatio-temporel renvoyant à des correspondances logiques…
Et c’est comme si un jour vous pouviez grâce à une mécanique de translation de conscience vous trouver à la fois dedans et dehors, dessus et dessous, en haut et en bas, à droite et à gauche, sur le revers et l’endroit, de façon simultanée et c’est comme si à ce moment là vous pouviez respirer et expirer en même temps à travers l’impuls vibratoire et la lumière intrinsèque de ces influx et c’est comme si vous en gardiez une sorte d’intuition futuriste quelque chose qui ne s’est pas encore produit mais dont vous ramèneriez une étrange infusion de l’avenir et c’est comme si l’on vous demandait maintenant de traduire et de rapporter l’effet de l’ensemble et du détail de la perception de ce voyage quantique à l’aide de certains outils rationnels et temporels.
C’est comme si l’on vous demandait de prendre chaque particule et l’ensemble de cette immersion vibratoire systémique puis d’en étaler la somme sur une table, de façon linéaire, sur un seul plan de dimension horizontale et en correspondance avec une base référentielle logique et d’en traduire la multidimensionnalité et les effets des mouvements des dynamiques multiples et des reflets en ôtant le vide luminique expansif qui les maintient et les module comment pourriez vous alors expliquer avec des mots humains, finis, linéaires, logiques ce qui défie en même temps science, proprioception et entendement d’autant plus si l’autre n’a pas l’interface transductrice réceptive pour recevoir la fulgurance de votre vécu?
Comment diriez vous à une autre personne que toute cette zone occulte et grisée qui correspond pour elle à l’invisible et au vide et donc à ce qui pour elle est hors de sa réalité est la substance même de l’information et la majorité de ce qui la constitue et que ce qu’elle tente de vous expliquer rationnellement est une mesure infinitésimale et fragmentée d’un tout systémique et est la portion la plus éloignée, la plus infime de ce qu’il se produit fondamentalement en elle et tout autour d’elle au moment où elle croit parler et penser.
Vous ne le pourrez tout simplement pas sans vous heurter vous même à l’interface tampon qui sert de paravent au réel et qui protège les plans expérimentaux de la conscience intégralisée sinon l’expérience ne pourrait se tenir elle même et se croire dans sa propre perspective horizontalisée.
Vous ne le pourrez pas parce que probablement que la personne qui n’a jamais vécu cela n’est pas prête au niveau de sa complexion psycho-physiologique et n’est donc pas encore en mesure d’entrer en contact avec la multidimensionnalité concomitante des principes et qu’elle n’a donc pas la possibilité intuitivement, paralogiquement, sensoriellement et sensiblement de sortir des considérations paraboliques des formes réifiées, entétisées, matérialisées, anthropomorphisées et par conséquent de traiter avec et par les informations du champ luminique directement qui pour son mental lui paraitront totalement ridicules, non scientifiques, illogiques, contradictoires, incohérentes, dangereuses ou menaçantes pour sa psychologie ou même envers son éducation, sa morale, sa culture, son système de croyance etc…tout simplement car son système ne peut pas encore résonner sans raisonnement.
Alors vous allez faire quoi – à ce moment là – quand vous allez vous apercevoir que le réel ne peut pas être décrit ni cru, à la façon d’un vent qui ne peut pas être cru mais simplement perçu telle une force dynamique…
Vous allez d’abord en souffrir déraisonnablement, vous allez souffrir de la solitude due à votre perception, vous allez souffrir du décalage que vous fait ressentir votre complexion et la vision multi-périphérique qu’elle vous offre car votre champ de conscience est ouvert dans une certaine mesure vous permettant d’entrevoir certaines qualités du champ mais votre complexion affective et vos désirs sont encore trop vibrants pour que les deux espaces puissent se syntoniser fréquentiellement en une seule et même force, les désirs vont donc rester un certain temps immatures malgré la transparenciation de la vision et l’individu va devoir faire un process de deuil de ce mouvement du désir d’être compris.
Puis quand cette énergie du désir illusoire sera entièrement transpercée lucidement et évacuée par le mouvement d’évacuation et de transformation conséquentes au processus de deuil, vous allez commencer à vous centrer et vous taire naturellement de plus en plus et à choisir et sélectionner méticuleusement votre temps de parole et vous allez sentir, pas penser mais sentir quand vous pouvez parler pour faire passer cette énergie du champ à travers la dynamique vibratoire de votre système nerveux, au delà des images et des formes et vous allez donc sentir quand vous ne le pouvez pas et c’est très simple, ce qui va vous en permettre le discernement n’est absolument pas en correspondance avec des notions intellectuelles ou des gouts personnels ou des jugements de valeurs, c’est en correspondance avec une ouverture de canal et un don d’énergie pour parler ou vibrer dans le mouvement, c’est tout.
Vous allez parler quand vous allez avoir l’énergie dynamique pour parler et ne pas parler quand vous ne le pourrez sensiblement et physiologiquement pas. Vous allez intégrer de nouvelles sensations qui correspondent à un nouvelle source de satisfaction qui est de vibrer en communion vibratoire d’intelligencement gratuit avec l’autre.
Puis vous allez la percevoir l’infinité des nuances et la complexité des nuances qui existent dans les rapports entre la multidimensionnalité des plans et des perspectives et cela ne vous intéressera plus à ce moment là de comprendre par la vision mentale.
Alors vous allez cesser d’essayer de gaspiller et d’étaler ou d’étalonner le souffle de vie sur une table, de façon linéaire, morte, fragmentée, mathématique, inexacte puis comme vous avez apprit en intégrant le respect d’un minimum d’amour à regarder les oiseaux sauvages vivre en liberté au lieu de les mettre en cage pour votre propre plaisir, vous allez l’observer se moduler ce souffle de vie, comme un enfant observe un papillon jouer à cette vie avec une fleur.
Vous allez en comprendre bien des choses qui ne servent à rien en rendement humain, en regardant un papillon jouer à la vie avec une fleur; avec un regard déconstruit sociologiquement et connecté à la conscience et une conscience connectée à son intelligence et une intelligence centrée dans son cœur vibratoire puis cela va vous suffire, ce niveau d’intimité et d’immersion complexe avec la lumière vibrant à travers les atomes de la matière car cela va vous nourrir dynamiquement à partir de votre centre.
Alors l’énergie de vouloir convaincre un autre, de se justifier dans sa perception, de transmettre, de traduire sa propre complexion et de penser instruire quiconque va prendre de la distance avec votre propre personne pour vous offrir autre chose : l’espace et du temps pour l’observation et pour la paix et surtout pour vibrer à ce qui vous procure ou maintient votre énergie vitale équilibrée ou la dynamise pour créer des ambiances favorables pour la vie, d’une façon intelligente pour vous même votre environnement immédiat et dans le respect des autres.
Car le tissu vibratoire ou fondamental des choses n’a absolument pas de logique intellectuelle selon la logique humaine, selon le désir humain, selon la conception de la complexion du mental scientifique ou rationnel humain.
Ce que vous appelez l’univers en fonction de l’ensemble est une micro formation dimensionnelle complexe, un plan et des plans, il y en a une infinité et ces plans et ces infinités de dimensions là elles effectuent des mouvements et produisent des effets que vous ne pouvez ni saisir ni comprendre mentalement parce que cela n’a pas l’intention que l’intention conceptuellement vise dans sa recherche psycho-émotivée.
Alors discutez donc entre vous de philosophie, de théosophie, de religion, de science, de politique, d’art, de psychologie, de spiritualité et…si cela vous fait du bien et pour vous divertir si vous en avez encore l’énergie mais non pas pour vous assoir dans des mouvements collusoires stériles ou pour dépenser de l’énergie à tord et à travers…servez vous donc des grands principes et des petits principes pratiques statiques et agréables pour l’ego sur des plateaux d’or et d’argent mais vous ne recevrez rien de réellement informatif au delà des formes et des visages dont l’Homme habille communément de façon réflective la lumière et le vide pour tenter de se sécuriser avec impuissance et pour se situer matériellement dans l’espace.
Continuez donc comme des enfants en couches culottes à rire entre vous de choses que vous ne comprenez pas et de quelqu’un qui se redresse même maladroitement et difficilement en vous exclamant au sol « : regarde le cet enfant là même pas capable de ramper comme nous autres, pour qui se prend il à marcher sur deux jambes comme ça, ça ne ressemble à rien, c’est d’un ridicule! »…
C’est un compliment!
Et vous allez vous disputer et débattre de la meilleure marque de couches psychologique, émotive, animique, sociologique, physiologique, scientifique ou spiritualiste parce que l’idée et la capacité de vous contenir sans couches ne vous sont pas encore parvenues.
Tant que le mental ne s’est pas prit tout seul la claque du mur de sa propre vanité, il va chercher à posséder la compréhension d’une façon logique et va se tromper, influencer les autres et se cantonner à des ornières scientifiques, psychologiques, philosophiques, ésotériques et spirituelles qui vont être pour lui des refuges transitoires temporaires pour abriter son ignorance et son insécurité et préparer son temps de retour et d’écrasement vers son principe fondamental et pendant ce temps là il va continuer de débattre avec ses camarades avec des arguments, avec des lettres, avec des chiffres, des géométries illusoires bi ou tridimensionnelles erronées, des images, des symboles, des icônes, des phénomènes, des concepts et des postures qui sont vrais dans leurs défauts de perspectives et qui sont extrêmement justes dans leur erreur car limités, fragmentés, sortis de leur totum et de leur lumière et de la complexité des liens et des relations d’enchevêtrements dynamiques manufacturés et manutentionnés pour et par divers niveaux d’expérimentations en balancement et dans le souffle vital et luminique intrinsèque de leur vibration fondamentale multi-périphérique, multidirectionnelle, multidimensionnelle, paradoxale et particularisée. OUF!
On ne comprend que ce qui vient vibrer jusqu’aux tréfonds des atomes que lorsque le courant traverse et perce certaines structures opaques pour les rendre lucides, transparentes et non pas suffisamment avec ce que l’on lit, ce que l’on croit, ce que l’on apprend intellectuellement, ni entend, ni analyse mais par la résonance et la synergie de l’énergie d’un choc percutant de lumière ce qui s’auto-considère comme matériel mais qui ne l’est pas tout à fait et que ce choc génère aussi bien la prise de conscience de ceci qu’un mouvement énergétique vibratoire, tectonique et centrifuge agitant en interne une métabolique qui était sclérosée par la mémoire de cette lumière et qui va par un mouvement inverse s’accélérer pour repasser de la statique à la dynamique alors toutes les parties dissociés et occultées présentes dans l’individu vont sous l’effet d’une compression et d’un vortex vibratoire être attirées vers son centre et se refondre au point neutral vibratoire de celui ci comme dans un creuset nucléaire, un épicentre solaire.
Un noyau nucléique dont le froid va finir par en bruler et fondre les fragments et les contours pour faire naitre une nouvelle entité, une entité qui est nouvelle dans la matière mais très ancienne vibratoirement qui est le soi, l’intégral, la materia première inorganique, ondulatoire et corpuscularisée de l’esprit et cela dépasse complètement les comparaisons et les visions spirituelles que les traditions vendues au grand public comme des histoires de chevet en traduisent métaphoriquement pour faire vibrer l’ideal de l’imaginaire et pour ne pas créer le choc et agiter les scléroses mémorielles afin de ne pas précipiter les avalanches et les épanchements encore non préparés des corps subtils non stabilisés des individus vers la perception vibratoire du réel.
Et à ce sujet toute dichotomie est inutile car votre voisin ou votre voisine peut très bien l’air de rien, sans que vous ne le sachiez ou ne soyez capable d’en prendre la mesure vivre cette fusion en interne, sans vivre dans un temple, sans prosélytisme, sans porter d’habit de lumière ou d’étiquette de sainteté, sans en parler ou le partager car ces images sont des clichés, des constructions psycho-spirituelles qui n’ont rien de réel et qui maintiennent les individus dans un niveau d’incapacité liée à une complexion d’infériorité sclérosée dans le mental polarisé.
Tout comme certaines vertus à travers les traditions ésotériques ou philosophique ou même religieuses servent de repères temporaires et de fondamentaux de substitution en attendant que la conscience et l’intelligence soient simultanéisées et se syntonisent au plan de l’individu pour l’affranchir du besoin de s’assujettir à des codes extérieurs ou à ces règles là pour parer à tout chaos via la volonté de certains esprits qui dominent pour l’instant majoritairement celui de l’Homme tant qu’il n’est pas en mesure de se mettre au monde de lui même et de se maitriser en organisant sa matière en bonne intelligence.
Mais tout cela, il faut le vivre en le vibrant depuis l’intérieur pour commencer à un tout petit peu l’intégrer; sans cela vous n’êtes pas encore assez mûrs dans le sens de totalement cuits mentalement et non pas encore assez déconstruits psycho-émotivement et donc non pas encore rendus assez fous pour les autres et en mesure d’en supporter les conséquences puis non pas encore assez dissociés psycho-physiologiquement et non pas encore assez écœurés des vanités de l’âme du monde et donc non pas encore assez incompréhensiblement éclairés pour être déclarés inaptes à répondre positivement aux injonctions contingentes de la modélisation par défaut du système neuronormatif mémoriel traditionnel preformaté pour pouvoir être rejoint sensitivement et psychiquement par la transversale dynamique des éclairs du début de la lumière de l’intelligence.
Aurélia Delescluse.