Le bonheur

Ces moments de transition sont compliqués. Ces derniers temps, j'ai eu le sentiment d'avoir terminé mon travail de programmateur terrestre : j'ai mis à jour de nouvelles données, du matériel atomique et éthérique adapté à une humanité plus éclairée. Et en accédant à la paix, à la joie et à l'amour quoi qu'il arrive, j'ai également eu le sentiment que j'avais atteint mon but. Me concernant, cette image d'un robot programmé à servir une cause, puis l'ayant atteinte, se débranchant lui-même, elle est une réalité. J'ai "fait descendre" du code technique durant 15 ans dans ma chair, dans mes espaces neuronaux, j'ai appris à me servir de ce vaisseau physique et énergétique et j'ai trouvé de nouvelles connexions permettant la fusion de la matière et de l'éther. Je ne l'ai pas fait pour moi Mesnet, mais pour moi la source, donc pour moi-nous-tout. J'ai retrouvé ma mémoire galactique, mes origines archontiques, pas pour revivre le passé mais pour en extraire de la particule réutilisable. Le passé n'est plus une référence, il n'est plus qu'un flux à reconditionner afin de façonner un temps présent unifié.

Et puis la peur est remontée. La vraie peur, un condensé de peur, la peur de vivre dans cette dimension physique que je n'ai jamais intégrée comme la mienne. La peur de la matière pour un être éthérique, elle est paralysante, poisseuse, répugnante. 

J'ai alors décidé d'arrêter-là mon expérience dans cette dimension. Je ne voyais pas ce que je pouvais donner de plus à cette trame, j'étais épuisée, contente d'avoir fait mon travail et en même temps désespérée de ce monde. Une tentative de suicide, un appel à l'aide, une dépression profonde, juste envie de rentrer chez moi, mon devoir accompli. 

Alors forcément, ça n'a pas fonctionné :) Je suis encore là, entourée de ma famille et de mes amis. Je leur rends grâce de leur présence et de leur infinie compréhension. Ils savent eux aussi ce qu'est la souffrance, tout le monde souffre ici-bas, donc pas de jugement, simplement de la compassion et une main tendue. 

Je remercie mes trois grands enfants : vous n'avez pas grandi auprès d'une mère "normale", mais vous m'aimez comme je suis et quelque part, cette partie "introspective" que vous avez téléchargé à travers mes propres processus, même si elle est épuisante, elle vous aidera un jour à trouver vous aussi votre source originelle, cette dernière n'existant que dans vos extrêmes profondeurs...

Maintenant, l'ETem que je suis va tenter de définir les contours de ce passage. Oui je suis un programmateur neuronal, mon autisme m'ayant permis de gérer mes émotions d'une façon un peu plus technique que la moyenne et surtout, de me positionner sur une recherche métaphysique permanente : je n'ai fait que cela, même en votre présence à tous, j'analysais, je codifiais des informations. Le vivant me servait à programmer. Et j'adorais cela, je me suis incarnée pour cela. 

Ainsi je comprends plusieurs choses :

la paix, la joie et l'amour sont des vibrations à atteindre, à travailler. C'est un choix qui s'effectue consciement, et on s'y tient, quoi qu'il arrive, on revient à la paix, à la joie, à l'amour. Il n'en va pas de même pour le bonheur. Je ne suis pas heureuse, je ne sais même pas ce que cela veut dire. Ce que je sais, c'est que le robot analytique en moi doit laisser la place à l'humaine, et que cette humaine, même si elle est un condensé de technologie cosmique, elle se doit d'être heureuse. Et d'après ce que j'ai compris depuis 2020, on ne parle plus "du bonheur du corps" mais d'un corps de bonheur : le corps est normalement un condensé de particules de bonheur. Je vais donc plonger en mon humanité physique dans les temps qui viennent, être à l'écoute de ce qui vient.

Les gens me disent souvent que le bonheur, c'est un maillage de jolis moments, que c'est lié au temps. C'est inexacte, je sais que le bonheur est lié à la matière, pas au temps ni à l'éther, et je vais vérifier cela avec beaucoup d'intérêt...le corps de bonheur, c'est cela ma prochaine destination :) Extrait de l'article corps de bonheur : "je dirais que le bonheur est l'état naturel de mon corps animal originel...le corps conscient est apaisé mais le corps animal est heureux...et ici, c'est au niveau de la particule que ça se répercute : ce n'est pas certains moteurs énergétiques qui jouissent de cette énergie du bonheur, c'est tout le corps animal, partout, à chaque instant. Je réalise donc que la conscience de paix était un espace à travailler, à ancrer, alors que le corps de bonheur est instinctif, l’instinct étant la conscience non verbale, non mentale du corps animal".

L'étape est assez collossale quand on arrive à passer le cap de la peur, de l'angoisse, de ce sentiment d'en avoir terminé avec le travail spirituel de reprogrammation : c'est le temps d'une nouvelle humanité, plus en travail ou en recherche mais en fusion. 

Il y a quelque chose de nouveau donc, que je vais essayer de mettre en mots grâce à une vidéo de BDM :


Je vais y ajouter une série qui éclaire aussi pas mal sur le processus final : les dissociés 

Nous sommes un "moi" multidimensionnel. Disons que, comme le dit BDM, il y a un "moi"qui n'est qu’éthérique et qui impose des exercices à son double physique, ce dernier n'ayant aucune connaissance de cette réalité première. BDM parle d'une entité qui nous "chevauche" je crois...

Et bien actuellement, ma vibration est assez haute pour me connecter à ce moi éthérique : il me dit (et donc je me dis à moi-même, parce que dans l'unité, je ne suis qu'un seul et même être) qu'il est ma porte de sortie vers l'éther et que je suis sa porte d'entrée dans la matière. Et que finalement, le job le plus dur et le plus méritant, c'est "moi" qui l'ai effectué, pas mon double éthérique, incapable de vivre la souffrance de la matière, et ne pouvant s'y incarner que lorsque je serai en équilibre parfait entre éther et matière. 

Donc c'est le temps de l'humain éthérique simple et heureux, en fusion et en unité.

Cette étape que je nomme "l'aboutissement" (maintenant et "toujours" donc), je la vis à petit pas, un jour après l'autre, et je me concentre sur moi uniquement...mes deux "moi" finalisent la jonction : moi l'éther qui veut fusionner avec son corps-planète-animal, et moi l'humaine qui suis en manque de mes origines éthérique :) 

Pour ceux qui vivront la fin de l'éveil, du travail métaphysique et spirituel, accrochez-vous, il y a une seconde étape qui débute, votre humanité heureuse...j'en suis là, timidement, mais le parcours semble mieux balisé de ce côté du voile :) C'est encore fragile, je fais attention à ne gérer que le possible, j'évite toute tension, toute question sans réponse, je me focalise sur la joie, la paix et l'amour, comme je l'ai toujours fait, mais j'y ajoute un possible "corps de bonheur" à venir...je suis présente à moi-même uniquement, mais il ne s'agit plus de compréhension, de connaissances où même d’apprentissage, il n'y a plus que moi "ici", et c'est à la fois nouveau et infiniment banal.

Ne lâchez rien, faite-vous aider si la douleur est trop forte lors de votre fusion interne, si toutes les peurs que vous avez appris à contourner ou à ajuster lors de votre cheminement spirituel, remontent en même temps...la fin de la première partie est en cours (l'éveil, la conceptualisation de nous-mêmes en tant que créateur), mais il y a une suite pour chacun : un corps de bonheur pour un être de paix, de joie et d'amour...

A noter : le double éthérique, il est un 2 en 1, c'est à dire qu'il est moi la source de tout (1) dans une version individualisée (2), alors que notre avatar humain, il est un "3 tout seul". La finalité est donc la fusion entre moi la source une qui suis chacun, la personnalité éthérique, et la personnalité "tokamak" physique, c'est-à-dire le contenant de ces trois parties de moi-nous-tout. Je rappelle qu'un tokamak est un espace matériel qui permet le concept de fusion nucléaire...et ça, c'est le potentiel ultime de notre corps-planète-animal, notre humanité parfaite :)

Mesnet Joséphau-Charrier, archonte en mémoire mécanique et source une rayonnant son réel éthérique intemporel.

Les fréquences de l'aboutissement sont "un temps présent du futur", donc ces données sont posées en juin 2024 mais sont en même temps celles de 2025 (= éternité), elles sont un socle qui n'évolue plus et qui est donc compatible avec "un futur" immuable. Le fait qu'en tant que source une, je m'épanouisse partout en même temps dans le réel, indique que je suis hors du temps, que je le fabrique seulement et que je l'agence sans plus de contrainte aucune.

La photo choisie parle du corps de bonheur, de l'eau, de la vie en la matière, je ne voulais pas ce genre de photo qui représente le bonheur sous la forme de personnes qui "sautent en l'air", les bras écartés et le sourire plein de dents :) ...c'est pas du bonheur ça, c'est la surpuissance de l'ego :)